Très vite, le président et les membres de l'Anoci sont montés au créneau pour dénoncer et condamner de vive voix la démolition du stade Assane Diouf. Ceci, après avoir déclaré qu'ils n'étaient ni de près ni de loin mêlés dans cette affaire. Une suite logique qui a également vu Me Wade apporter son soutien à son fils, après qu'il eut aussi dit que les véritables auteurs seront livrés à la justice. Aussi, cité dans l'histoire de la démolition dudit stade, Samsedine Ndoye, un des conseillers de l'Anoci s'est fait virer par Karim Wade, qui s'est fait défenseur des jeunes de Plateau, de la Médina , et indirectement de toute la ville de Dakar. Au-delà, des têtes vont encore tomber, causant au passage de nombreux dégâts collatéraux qui trouveront pour origine une démolition non encore élucidée. Ce qu'attend toute une jeunesse qui prendra son mal en patience, en attendant que des noms et visages apparaissent au grand jour. Le meilleur moyen pour sanctionner positivement ou négativement. Mais, dans cette histoire relative à la démolition du stade Assane Diouf, l'immixtion de la Génération du Concret est vue par certains observateurs comme un moyen de liquidation politique. En effet, pensent-ils, l'occasion était rêvée pour sauter dessus, car visant plus gros dans le paysage politique sénégalais. Que veut la Génération du concret ? Que cherche-t-elle ? Pour répondre à une telle interrogation, des voix se sont levées, pour déclarer que le camp de Karim Wade vise la mairie de Dakar. À cet effet, le nom du sénateur-maire de la ville de Dakar serait cité dans l'affaire dite de la démolition du stade Assane Diouf. Avec le potentiel électoral que compte Plateau, ses quartiers environnants et la ville de Dakar tout court, la démolition de ce lieu à vocation sportive et éducative serait un moyen rêvé pour sanctionner l'actuel maire de Dakar aux prochaines locales de mai 2008. Dans la même foulée, mis à part certaines communes déjà ciblées, la Génération du Concret prendrait les devants pour aller à l'assaut d'une ville dont le budget dépasse vingt milliards. Pour cela, et pour y arriver, faudra bien liquider politiquement Pape Diop. « Assane Diouf », serait parti pour être et devenir un outil de campagne aux grands enjeux électoraux, pouvant mener aux 20 milliards de la ville de Dakar.
Politique
Dégâts collatéraux de la destruction du stade Assane Diouf - Pape Diop dans le collimateur de Karim
Les démons de la destruction s'en sont pris au stade Assane Diouf, qui a fait les frais d'une démolition dont les véritables instigateurs ne sont pas encore tout à fait démasqués. Outre l'ambassadeur Samsedine Ndoye, cité dans cette affaire, puis viré par Karim Wade en sa qualité de conseiller à l'Anoci, des voix se lèvent pour citer le maire de Dakar, Pape Diop. En effet, selon certaines indiscrétions, la Génération du Concret se prépare à la liquidation de Pape Diop. Une démolition qui lui servira de tremplin pour pouvoir accéder à la tête de la capitale. Enjeux et conséquences d'une démolition…
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