Dakar, Seneweb.com - Des milliards, toujours des milliards, encore des milliards, mais jamais la population n’a vu et ne verra la couleur de ces milliards, indique la délégation des sénégalais de l’extérieur de l’Apr. «Combien de milliards ont été brassés par le régime libéral», s’interroge-t-elle. Les camarades de Macky Sall de l’extérieur soutiennent que les socialistes n’ont jamais eu autant d’argent en quarante ans de pouvoir. C’est pour dire, «ce n’est pas tant le nombre de milliards mis à la disposition du Sénégal par tel ou tel pays qui compte, mais son utilisation, sa destination effective. Aussi, disent-ils «on ne peut comprendre que le président de la République fasse l’économie du plus grand scandale financier (l’Anoci) en nous abreuvant encore de promesses». Les républicains de la diaspora attirent l’attention de la population sur les innombrables promesses non tenues du président Wade. Il va s’en dire que «la pauvreté ira crescendo malgré cette consistante enveloppe, laquelle enveloppe, d’emblée, est détournée de ses objectifs (les milliards de MCA : Ndlr). Ces derniers estiment que tant que le pouvoir libéral ne respecte pas à la lettre le Programme national de la bonne gouvernance (PNBG) la population restera dans la pauvreté la plus absolue. Les républicains de la diaspora se demandent quelle sera la destination de ces milliards annoncés par le président Wade. Aujourd’hui, révèlent-t-ils «il apparait clairement que le Premier ministre bis a été nommé uniquement pour capter de tels financements afin de pérenniser leur entreprise monarchique». La preuve, «le changement de mode de scrutin en gestation malgré l’avertissement assourdissant lors des locales du 22 mars».
Le MCA parlons en, de quoi s’agit-il ?
C’est un programme destiné à accélérer la croissance en vue de réduire la pauvreté et financé gratuitement par l’Etat Américain. La délégation des sénégalais de l’extérieur de l’Apr rappelle que dans la note de synthèse du gouvernement, les objectifs du programme sont ainsi déclinés : «Mettre en place un cadre physique et institutionnel susceptible d’inciter l’investissement privé et le développement de l’entreprenariat dans les secteurs créateurs de richesse par la mise en valeur des zones à fortes potentialités du pays » : Routes : assurer la jonction entre les zones de fortes potentialités de productions et les marchés (consommation, exportation, transformation). Hydraulique : Valoriser les ressources en eau pour une production agro industrielle compétitive et durable. Energie : assurer aux entreprises de production agricole y compris l’élevage et l’agro industrie un approvisionnement durable en énergie de qualité et à moindre coût. Cadre réglementaire et institutionnel : sécuriser l’investissement et promouvoir l’entreprenariat par la mise en place de mécanisme adaptés de résolution des conflits et de gestion du foncier.
La mobilité urbaine à Dakar…un casse tête Chinois
La délégation des sénégalais de l’extérieur de l’Apr renseigne que «ce programme troqué contre des financements à crédit de pays du Golf, a englouti pas moins de 550 milliards de francs Cfa en cinq ans». La délégation se demande en quoi ce programme a réduit la pauvreté de la population sénégalaise. «Quels sont les progrès ou améliorations enregistrés depuis la mise en place de ce programme», s’interroge-t-elle. Les camarades de Macky Sall soutiennent que la mobilité urbaine à Dakar, aujourd’hui est plus qu’un casse tête Chinois. Pour s’en convaincre ils diront que les routes à l’intérieur du pays, la route Linguère-Matam qui a vu son budget ponctionné de deux milliards «en faveur de l’Anobie pour la construction de villas présidentielles» qui n’ont jamais vu jour, est la preuve évidente d’un détournement d’objectif.
0 Commentaires
Participer à la Discussion