DIALOGUE POLITIQUE Ousmane Tanor Dieng indique un mode opératoire...

Le leader du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng, a profité, hier, de son passage au «Grand jury» de la Rfm pour donner son entendement du dialogue politique national. Par ailleurs, M. Dieng s'est expliqué, entre autres, sur le mode, choisi par Bennoo, pour trouver un candidat unique.



Aujourd'hui que le dialogue politique national est aux premières loges avec l'appel du Khalife général des Tidianes, Serigne Mansour Sy, Ousmane Tanor Dieng a préféré, hier, lors de son passage au «Grand jury» de la Rfm, revenir sur la question électorale. «Le président de la République a accepté les demandes que nous lui avons faites : la désignation d'une personnalité indépendante pour diriger les travaux et la transformation des conclusions obtenues en lois et règlements. Il ne s'agira pas pour nous de faire dans l'entrisme gouvernemental. Du tout». Toutefois, même s'il reconnaît que le porte-parole de la famille Sy de Tivaouane connaît la chose politique, il est d'avis que «Junior ne doit pas être choisi comme cette personnalité indépendante. Les chefs religieux sont des facilitateurs, mais pas des négociateurs».

Dans tous les cas, à en croire le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps), «l'opposition en est à attendre la réponse du ministre de l'Intérieur à la lettre qu'elle lui avait envoyée sur le profil de la personnalité indépendante».

La question de la réforme du Code électoral évacuée, Ousmane Tanor Dieng pouvait affirmer que «le dialogue politique national doit porter sur toutes les questions d'intérêt national». Occasion pour M. Dieng de dire que «les Assises nationales en sont à une troisième phase d'expertise. Il s'agit, entre autres, pour la Commission dirigée par Mansour Kama, de proposer des axes de réflexion pour une «solution globale de l'irrédentisme casamançais».

Par ailleurs, parlant de la cohésion de Bennoo Siggil Sénégal, le leader socialiste a déclaré qu'un «séminaire sera bientôt organisé pour faire la synthèse des propositions envoyées par les partis politiques. Il s'agira, après avoir déterminé la vision et l'équipe dirigeante, de s'accorder sur un candidat unique».

Mais, en attendant, Ousmane Tanor Dieng est d'avis que «la candidature unique n'est pas à l'ordre du jour» et il ne veut pas se présenter candidat à la candidature avant l'heure.

Pour la célébration du cinquantenaire de l'indépendance, Ousmane Tanor Dieng estime que «Me Wade a raté une grande opportunité de réfléchir sur l'avenir du Sénégal. Il fallait associer tout le monde, en mettant en place une Commission à la composition diverse. Dans tous les cas, au sein des Assises nationales, nous célébrerons ce cinquantenaire».