Le séminaire national sur le parrainage en vue de l’élection présidentielle de 2024, organisé ce dimanche 13 août 2023 à Thiès, par le parti Forces démocratiques et sociales (FDS)-Les Guelwaars, a été une occasion pour Dr Babacar Diop de remarquer que «notre pays se trouve dans une situation politique particulièrement préoccupante» et que «l’Afrique de l’Ouest n’est pas non plus épargnée, avec la menace d’une intervention armée au Niger».
Montée de l’autoritarisme
Devant ses nombreux militants et sympathisants, le leader de FDS-Les Guelwaars s’est voulu catégorique : «La démocratie sénégalaise est en péril face à l'ombre grandissante de l'autoritarisme. Nos concitoyens subissent injustices et incarcérations pour leur engagement, et le système judiciaire semble être devenu un instrument d'oppression. La diversité politique, essence de notre démocratie, est attaquée comme en témoigne le harcèlement judiciaire contre Ousmane Sonko et son parti, Pastef-Les patriotes. Cette dérive, attribuée à la gouvernance de Macky Sall, met le Sénégal en danger de déstabilisation».
Face à cette «menace», FDS-Les Guelwaars exhorte toutes les forces démocratiques à «s'unir pour défendre la démocratie sénégalaise et exiger une élection présidentielle inclusive». *
Selon Dr Babacar Diop, «Ousmane Sonko mérite de se présenter à la présidentielle de 2024 au même titre que Khalifa Sall et Karim Wade».
Parrainage et présidentielle de 2024
Pour le maire de Thiès, «la présidentielle de 2024 est bien plus qu'une élection ; c'est la porte d'entrée pour bâtir cette alternative politique dont nous rêvons tous». Il rappelle que «nos valeurs de justice, de transparence, de démocratie et de souveraineté sont l'âme de notre mouvement», souligne-t-il.
«Pour que notre voix résonne, il nous faut franchir l'étape du parrainage. C'est le premier jalon vers notre grand rendez-vous de février». Et de poursuivre : «L’expert et formateur l’a dit, le Sénégal a instauré ce système de parrainage en 2017. Et selon les lois en vigueur, il nous faut le soutien de 0,6 % à 0,8 % des électeurs, soit entre 45 000 et 65 000 personnes. Mais nous, nous visons les étoiles ! Nous voulons 100.000 parrains pour marquer notre différence.»
Sur l’ampleur du travail qui attend FDS-Les Guelwaars, Babacar Diop d’indiquer à l’attention de ses camarades : «Chacun d’entre vous est le maillon de la chaine qui nous permettra de réussir le pari de la collecte du nombre de parrains que nous nous sommes fixés. La balle est dans votre camp, mais le parti jouera sa partition en vous accompagnant dans ce travail. Ce travail d’accompagnement commencera avec les tournées nationales dont la prochaine étape nous conduira du 19 au 26 août dans les régions de Louga, Saint-Louis et Matam.»
«Le congrès d’investiture comme pivot de notre conquête présidentielle»
Le congrès d’investiture de FDS-Les Guelwaars, prévu le 1er octobre 2023, à Thiès, ne sera pas qu'une «simple formalité», souligne le maire de Thiès, qui se veut précis : «Il est la manifestation concrète de notre volonté de redéfinir l'avenir du Sénégal, et représente un tournant crucial dans notre marche vers l’élection présidentielle de 2024. Son importance dépasse le simple cadre de notre parti ; il s'agit d'un appel retentissant à tout le pays, une démonstration de notre force et de notre vision.»
Le professeur d’université dit ne viser rien de moins que «la mobilisation la plus spectaculaire jamais vue dans l'histoire électorale du Sénégal. De chaque coin du pays, des militants convergeront vers ce congrès. De plus, en accueillant des représentants de partis de gauche, tant au niveau national qu'international, nous soulignons l'universalité et l'importance de notre mission».
Ce rassemblement, selon Dr Babacar Diop, «ne sera pas seulement un spectacle de force et d'unité. Il sera également l'épicentre d'où émergera notre vision pour le Sénégal. Nous y présenterons les aspirations profondes que nous portons pour chaque Sénégalais, pour chaque jeune qui rêve d'un avenir radieux. Ce congrès sera le reflet de notre engagement, de notre détermination et du rêve que nous portons en commun pour le Sénégal». Il appelle ses «frères» et «sœurs» de parti, ses sympathisants, «ensemble, à faire de ce congrès le tremplin qui nous propulsera vers la victoire en 2024».
La vision de FDS-Les Guelwaars pour un Sénégal souverain et inclusif
Le programme de FDS-Les Guelwaars se démarque de tous les autres, à en croire son président, qui précise qu’«il est issu d'une synergie créée par six mois de travail assidu et d'une collaboration étroite avec les esprits les plus éclairés du Sénégal, tant ceux résidant sur notre sol que ceux qui font briller notre réputation depuis l'étranger. Chaque facette de ce programme témoigne de notre dévouement total envers le Sénégal». Concernant la «singularité de la démarche» de FDS-Les Guelwaars, le maire de Thiès, avant de présenter la version finale de son programme, juge nécessaire de convier les citoyens à un séminaire de validation à Dakar, en fin octobre 2023.
Dr Babacar Diop dit viser à «éradiquer la pauvreté au Sénégal en stimulant l'emploi, soutenant l'entrepreneuriat, et promouvant une éducation de qualité». Et de rassurer, pour convaincre : «Nous renforcerons la démocratie avec des institutions solides, dynamiserons l'économie, réfléchirons à notre avenir monétaire, et valoriserons notre riche patrimoine culturel pour les générations futures. Nous voulons un Sénégal épanoui, où chaque citoyen est en mesure de concrétiser ses aspirations, un Sénégal souverain à tous égards ». Il convie les Sénégalais à les «accompagner dans cette épopée pour métamorphoser notre nation, pour coécrire la prochaine page éclatante de l'histoire du Sénégal.»
La CEDEAO doit privilégier la diplomatie à la force militaire au Niger
Le leader de FDS-Les Guelwaars considère, pour le regretter, que «l'Afrique de l'Ouest est à un tournant historique, avec des défis politiques majeurs comme le coup d'État au Niger. Ces crises mettent à l'épreuve la CEDEAO et notre aspiration commune à la démocratie».
À ses yeux, «la solution ne réside pas dans des actions militaires précipitées, mais dans une diplomatie forte et une solidarité régionale». Il pense que «pour préserver la paix et l'unité, nous devons privilégier des réponses pacifiques».
Le Sénégal et l'Afrique de l'Ouest, selon Dr Babacar Diop, «méritent un avenir de paix, de liberté et de prospérité». Aussi d’oser espérer qu’«avec solidarité et engagement, nous bâtirons un futur prometteur pour notre région».
16 Commentaires
Reply_author
En Août, 2023 (22:35 PM)Karim$
En Août, 2023 (22:48 PM)Poseidon Badji
En Août, 2023 (02:15 AM)Irving
En Août, 2023 (07:10 AM)Baby
En Août, 2023 (22:37 PM)Nianthio
En Août, 2023 (23:11 PM)Qu'avez dit à Sonko quand il disait:" Barthélémy Diaz ici présent m'a dit que Macky Sall a déjà clôture mon dossier et il veut m enfermer d'ici Septembre. Je lui ai dis, ne te fais pas de soucis pour ça. Car 100 Macky Sall et ses 100 magistrats, ses 100 policiers et ses 100 gendarmes ne peuvent pas m'enfermer ". Vous jubiliez non! Qui lui a demandé de tempérer ses discours? Personne.
Au final ,où est Sonko qui bandait les muscles?
Faites vous prisonniers pour le soutenir
Senegal
En Août, 2023 (01:12 AM)Sonko a fuit la justice, provoqué des émeutes par sa rebellion qui ont aboutit à des dizaines de morts et à présent il faut payer l'"addition, purger ses peines prononcées par l' incarcération dans cinq ans il ppourra retenter sa chance .... Ma là sa place est derrière les barreaux ....
Le Vrai.
Sonko moom , il sera bel et bien candidat et il va gagner inchallah.
Xalam
En Août, 2023 (15:00 PM)Latdior
En Août, 2023 (19:24 PM)Ce dictateur a simplement cédé sur la pression de la rue et de l'opinion internationale. Il n'a pas du tout renoncé à contrôler le pouvoir même de manière indirecte.
La preuve est qu'à ce jour, on n'est pas en mesure de dire avec certitude qui participera aux prochaines élections présidentielles.
Dans son camp, ils tient tout le monde en otage car c'est lui qui détient les cordons de la bourse et tout le monde sait que dans ce pays, en dehors de Ousmane Sonko dont les militants et les sympatisants sont prêts à mettre la main à la poche, aucune autre candidat ne peut espérer gagner des élections sans débourser des milliards pour attirer un électorat clientéliste.
En ce qui concerne l'oposition, il vient de neutraliser la seule alternative crédible à savoir Ousmane Sonko et le Pastef. Tous les autres ne sont pas en mesure de gagner des élections présidentielles.
Donc féliciter ce fléau de président c'est soit meconnaitre la réalité du champs politique sénégalais soit jouer à l'hypocrisie.
Maintenant que Sonko est neutralisé, tous les charognards lorgent sur son potentiel électorat. Ecoutez la radio et la télévision de Bougane, ces talibés de journalistes vantent maintenant les mérites de Ousmane Sonko dans l'espoir d'attirer son électorat.
Khalifa Sall a définitivement revêtu l'habit du traitre avec son "dougourou" Barthélémy Diaz.
Idrassa Seck, cette hyenne champion du retournement de veste, n'en parlons même pas.
Ce régime a complétement détruit la démocratie sénégalaise. Le paysage politique est complétement chamboulé.
La justice est dans le caniveau. La presse est pourrie. Les marabouts sont corrompus.
La jeunesse est abandonnée et n'a plus aucun espoir si ce n'est de prendre des pirogues pour une destination incertaine, ou d'aller soit crever dans le déser ou devenir esclave au pays des arabes.
Voila le bilan de ce pouvoir libéral.
Latdior
En Août, 2023 (19:24 PM)Ce dictateur a simplement cédé sur la pression de la rue et de l'opinion internationale. Il n'a pas du tout renoncé à contrôler le pouvoir même de manière indirecte.
La preuve est qu'à ce jour, on n'est pas en mesure de dire avec certitude qui participera aux prochaines élections présidentielles.
Dans son camp, ils tient tout le monde en otage car c'est lui qui détient les cordons de la bourse et tout le monde sait que dans ce pays, en dehors de Ousmane Sonko dont les militants et les sympatisants sont prêts à mettre la main à la poche, aucune autre candidat ne peut espérer gagner des élections sans débourser des milliards pour attirer un électorat clientéliste.
En ce qui concerne l'oposition, il vient de neutraliser la seule alternative crédible à savoir Ousmane Sonko et le Pastef. Tous les autres ne sont pas en mesure de gagner des élections présidentielles.
Donc féliciter ce fléau de président c'est soit meconnaitre la réalité du champs politique sénégalais soit jouer à l'hypocrisie.
Maintenant que Sonko est neutralisé, tous les charognards lorgent sur son potentiel électorat. Ecoutez la radio et la télévision de Bougane, ces talibés de journalistes vantent maintenant les mérites de Ousmane Sonko dans l'espoir d'attirer son électorat.
Khalifa Sall a définitivement revêtu l'habit du traitre avec son "dougourou" Barthélémy Diaz.
Idrassa Seck, cette hyenne champion du retournement de veste, n'en parlons même pas.
Ce régime a complétement détruit la démocratie sénégalaise. Le paysage politique est complétement chamboulé.
La justice est dans le caniveau. La presse est pourrie. Les marabouts sont corrompus.
La jeunesse est abandonnée et n'a plus aucun espoir si ce n'est de prendre des pirogues pour une destination incertaine, ou d'aller soit crever dans le déser ou devenir esclave au pays des arabes.
Voila le bilan de ce pouvoir libéral.
Latdior
En Août, 2023 (19:24 PM)Ce dictateur a simplement cédé sur la pression de la rue et de l'opinion internationale. Il n'a pas du tout renoncé à contrôler le pouvoir même de manière indirecte.
La preuve est qu'à ce jour, on n'est pas en mesure de dire avec certitude qui participera aux prochaines élections présidentielles.
Dans son camp, ils tient tout le monde en otage car c'est lui qui détient les cordons de la bourse et tout le monde sait que dans ce pays, en dehors de Ousmane Sonko dont les militants et les sympatisants sont prêts à mettre la main à la poche, aucune autre candidat ne peut espérer gagner des élections sans débourser des milliards pour attirer un électorat clientéliste.
En ce qui concerne l'oposition, il vient de neutraliser la seule alternative crédible à savoir Ousmane Sonko et le Pastef. Tous les autres ne sont pas en mesure de gagner des élections présidentielles.
Donc féliciter ce fléau de président c'est soit meconnaitre la réalité du champs politique sénégalais soit jouer à l'hypocrisie.
Maintenant que Sonko est neutralisé, tous les charognards lorgent sur son potentiel électorat. Ecoutez la radio et la télévision de Bougane, ces talibés de journalistes vantent maintenant les mérites de Ousmane Sonko dans l'espoir d'attirer son électorat.
Khalifa Sall a définitivement revêtu l'habit du traitre avec son "dougourou" Barthélémy Diaz.
Idrassa Seck, cette hyenne champion du retournement de veste, n'en parlons même pas.
Ce régime a complétement détruit la démocratie sénégalaise. Le paysage politique est complétement chamboulé.
La justice est dans le caniveau. La presse est pourrie. Les marabouts sont corrompus.
La jeunesse est abandonnée et n'a plus aucun espoir si ce n'est de prendre des pirogues pour une destination incertaine, ou d'aller soit crever dans le déser ou devenir esclave au pays des arabes.
Voila le bilan de ce pouvoir libéral.
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