Mais, les choses entre Me Ousmane Ngom et Idrissa Seck ont commencé à se gâter au lendemain des élections de 1997-1998. En effet, c'est à cette date que Me Ousmane Ngom, alors numéro 2 du Pds a quitté la maison du ‘père’ pour créer le Parti libéral sénégalais (Pls). Ses proches avaient alors mis à l'index Idrissa Seck qu'ils accusaient de l'avoir poussé à la porte. Depuis, c'est le désamour entre les deux hommes dont l'adversité semble irréductible. Ce bras de fer a valu à Me Ousmane Ngom une traversée du désert qui durera cinq longues années. Et s'il ne tenait qu'à Idrissa Seck, son retour en grâce n'aurait jamais eu lieu. L'ancien Premier ministre s'était farouchement opposé au retour de Me Ousmane Ngom auprès de Me Abdoulaye Wade. Allant même jusqu'à l'assimiler, à la télévision nationale, à du bois mort. Lors d'une réunion de la Dpn du Pds, Idrissa Seck s'était, aussi, sans retenue, défoulé sur Me Ousmane Ngom, l'accusant de perfidie et de ‘parricide’. Malgré tout, lorsque ce dernier a été appelé aux côtés du président Wade comme ministre-conseiller aux Relations internationales du président de la République, c'est de justesse qu'il a échappé à son éloignement du palais de la République. Le chef de l'Etat, sur proposition d'Idrissa Seck, voulait le nommer ambassadeur quelque part en Europe. Une offre que Me Ngom allait décliner.
Peu de temps après, Idrissa Seck sera relevé des fonctions de Premier ministre. Ironie du sort ! Au même moment, et à la faveur de la nomination de Macky Sall au poste de Premier ministre, Me Ousmane Ngom se retrouve au ministère du Commerce avant d'atterrir au très stratégique ministère de l'Intérieur. Devenu très puissant, Idrissa Seck redoute qu'il soit animé de la volonté de prendre sa revanche sur lui.
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