L’année 2011 constitue sans aucun doute celle de l’accélération inattendue de l’histoire. Conscience collective et éveil des peuples ont marqué cette décennie et sonné le glas de la remise en cause des « monarchies voilées ». Comme une tâche d’huile ruisselante, ce mouvement de revendication à caractère révolutionnaire est entrain de se propager partout où le citoyen a atteint le summum de l’acceptable. Bien entendu, les discours et les analyses doivent être nuancés car il est important à chaque fois que de tels phénomènes se présentent, de bien faire la part des choses entre influences extérieures, courses aux intérêts et facteurs endogènes. Toutefois, les causes d’une telle vague d’effervescence trouvent simplement leurs origines dans l’absence de crédibilité et d’authenticité de l’homme politique. L’éthique et la déontologie qui faisaient partie des vertus fondamentales de son champ d’investigation, ont subi le grignotage des tripatouillages, des dérives autoritaires et des feuilletons de toute nature.
L’homme politique n’est plus ! Il est mort. Mais, même meurtri profondément dans son âme, il se bat pour exister. Cette existence, il la doit à la démagogie, au verbiage, au népotisme, au hameçonnage, au vol ou à l’usage de la force. Malheureusement, le Sénégal n’échappe pas à cette triste réalité. Le pays de la téranga est devenu le théâtre d’obsession au pouvoir et à l’avoir. Le culte de la déconsidération à l’endroit du peuple est hissé à son paroxysme. On assiste à la résurrection du rapport de domination, mettant au péril la raison et la sagesse. L’Etat est redevenu « l’autel de la religion », véritable sanctuaire de clowns, des coalitions et des cohésions clientélistes. Il est le principal responsable des misères et du supplice de la servitude déguisée. Dans ce contexte, le pays n’est pas loin du naufrage et seule une véritable bouée de sauvetage pourra éviter un éventuel ménage dévastateur. Il est vrai que le peuple a un véritable dégoût envers les hommes politiques. Mais une alternative sure est bien possible : celle de la politique saine. Pour cela, les sénégalais peuvent hurler leur rage avant de sanctionner citoyennement au soir du 26 février 2012, ceux qui ont été à l’origine de leur désespoir et de leur souffrance. Mais il est important aussi d’éviter toute situation pétillante ou explosive. Le Sénégal a besoin d’hommes nouveaux, agiles et habiles qui n’auront pour seule ambition que de toujours chercher à mettre leurs actions en accord avec leurs principes. A l’horizon se dessine un espoir de renouveau, manifestation d’une jeunesse qui s’est abreuvée des vertus d’hier et d’aujourd’hui, d’un engagement sans relâche pour ne pas rater le rendez-vous de l'émergence : Cheikh Bamba Dièye. Mais cela ne veut pas dire qu’il est eau, clair, limpide et épargné de critiques. Sa force résidera dans le respect de la droiture qu’il incarne et dans l’assurance de la symbiose des hommes de foi qui l’entourent, prêts pour un objectif commun : servir le peuple.
Dr Daouda DIOP, historien-économiste
Strasbourg/France
12 Commentaires
L
En Septembre, 2011 (17:01 PM)Volai414
En Septembre, 2011 (17:14 PM)Plus il y aura de candidats en face des libéraux, plus Wade a des chances de se retrouver au deuxième tour et de gagner. Ce n’est pourtant pas difficile à deviner : l’opposition ne piquera pas un nombre significatif de voix libérales. Ces dernières seront partagées entre Wade, Idy et Macky et il y en aura au moins un des trois présent au second tour. Plus de trois candidats en face, c’est le risque de n’en voir aucun au second tour car le partage des suffrages risque de les mettre en dessous de leurs adversaires. Rappelez-vous de ce qui est arrivé au parti socialiste français en 2002. Il avait un excellent candidat qui n’est même pas arrivé au deuxième tour à cause de la pluralité des candidatures de gauche.
Si vous voulez battre les libéraux, et il le faut pour que le citoyen se réconcilie avec la politique, le nombre de candidats de l’opposition ne doit pas excéder le chiffre 2 et il faut présenter aux sénégalais des candidats ou candidates de qualité.
Rita Marley
En Septembre, 2011 (17:19 PM)Maya
En Septembre, 2011 (17:36 PM)Antiwade
En Septembre, 2011 (18:16 PM)Rone66
En Septembre, 2011 (02:21 AM)Rone66
En Septembre, 2011 (02:26 AM)Siga Diouf
En Septembre, 2011 (11:05 AM)Patisco
En Septembre, 2011 (13:34 PM)Aucun souci président le Sénégal est derrière vous 75% au premier tour
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
Vive wade et ses allie 75% au premier Mbeuge beuré Mbarre bagne beuré
Ndiaganiao
En Septembre, 2011 (13:35 PM)wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
75% au premier tour
Boy Soninke
En Septembre, 2011 (16:26 PM)François
En Juillet, 2012 (16:40 PM)Participer à la Discussion