C’est comme si le célèbre marabout, également homme d’affaires et responsable politique, appelait à négliger ou, à tout le moins, à ne pas s’alarmer du débat alimenté depuis quelques semaines autour du mandat du président de l’Assemblée nationale. En effet, selon Ameth Khalifa Niass, voir cette question toucher les relations entre Moustapha Niasse et le président de la République Macky Sall est étonnant.
Dans une contribution au quotidien L’Enquête de ce jour, il informe que « les relations entre les présidences de l’Exécutif et du Législatif ont toujours évolué en antagonisme ». Invitant même à revisiter l’histoire, Ameth Khalifa révèle « (qu')une simple observation sur les trois régimes qui se sont succédés au Sénégal, de 1960 à nos jours, soit une période de plus de cinquante ans, nous fait noter que, comme pour les bébés, les alliés avec lesquels on est arrivé au pouvoir subissent un « sevrage » après avoir goûté aux délices de gouverner » (sic). Il cite ensuite les exemples de Senghor-Mamadou Dia, mais aussi Abdou Diouf-Habib Thiam. Sans omettre, bien sûr, le cas Macky Sall, sous Wade, à qui le siège de président de l’Assemblée Nationale « a servi de tremplin » vers le Palais.
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