En réunion hebdomadaire ce jeudi, le mouvement « Leeral Askanwi » s’est largement épanché sur la situation du Sénégal. Sur différentes facettes, Omar Faye et ses camarades dénoncent les « dérives » de Wade et estiment que le régime libéral est « porteur de misère ». Dans la même veine, les « éclaireurs de Rufisque » exigent des comptes de la part de leur maire, Badara Mamaya Sène.
Inspiré par les coupures intempestives d’électricité, Leeral Askann Wi a demandé le « départ immédiat et sans conditions » de Samuel Sarr qu’il assimile à « l’ange de la mort » du Sénégal. Pour Omar Faye, « le Sénégal est en train de vivre les affres de la deuxième guerre mondiale où l’électricité était ravitaillée par compte-goutte ». Pour cette raison et pour « l’oppression du peuple », les « éclaireurs » de Rufisque assimilent le pouvoir d’Abdoulaye Wade à « un pouvoir maléfique porteur de mauvais augure et de misère ». Selon eux, « Wade rappelle cet empereur romain qui disait : « Après moi, le déluge!’ ». Et, pour s’ériger en bouclier contre cette éventualité, Leeral Askan Wi envisage, avec d’autres forces sociales, « d’organiser une grande marche de protestation contre les dérives du pouvoir ». Dans le même ordre d’idée, les membres de Leeral Askanwi interpellent le maire de Rufisque sur l’utilisation de deux cent seize (216) millions de dotation en carburant. Car, poursuivent-ils « Ndiawar Touré aurait consommé 56 millions en carburant en trois mois, mais, a laissé 153 millions à la disposition de Badara Mamaya Sène qui les consommera en cinq mois ; soit une moyenne de 30 millions en carburant par mois ». De la même façon, le mouvement rufisquois demande la lumière sur, « 98 millions de fourniture de bureau, 24 millions d’honoraires d’avocats ». Des sommes très préoccupantes pour les « éclaireurs », d’autant que : « La vieille ville croupit dans la pauvreté, l’insalubrité, la dégradation des routes, l’inondation de certaines zones et la vétusté des canaux à ciel ouvert ».
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