Selon le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck, l’atelier d’échanges sur le projet de programme quinquennal d’infrastructures routières du gouvernement tombe à bonne date, au lendemain de l’ouverture de la session ordinaire unique, dont le premier trimestre est consacré à l’examen du projet loi de finances pour l’année 2011.
« Il nous permettra certainement d’affiner nos capacités d’analyse du budget et de répondre à nos préoccupations, qui sont celles des populations dans ce secteur », rassure le maire de Mbao.
Pour M. Seck, cette initiative témoigne du respect de l’engagement pris par le ministre d’Etat Karim Wade, à savoir instaurer un dialogue permanent avec les parlementaires autour des priorités nationales, notamment les programmes stratégiques du Ministère de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie.
« Votre discours introductif renseigne suffisamment sur votre détermination à respecter les orientations du Chef de l’Etat de doter le Sénégal d’infrastructures modernes, de dernière génération, destinées à consolider et à bonifier ses stratégies de développement. Il revient aujourd’hui à tous les observateurs objectifs de constater que, depuis son accession à la magistrature suprême de notre pays en l’an 2000, Son Excellence, Maître Abdoulaye WADE, s’est évertué à mettre en application sa compréhension de l’importance prioritaire des infrastructures dans l’optimisation de la compétitivité, de la croissance et du développement. Ce qui a été réalisé et continue de l’être reste sans commune mesure avec tout ce qui s’est fait dans les pages antérieures de l’histoire du Sénégal. Un rapide examen du projet de budget renseigne que le cap est maintenu, dans la mobilisation de ressources pour des ouvrages de qualité », se réjouit le président Seck. Qui cite la prévision, pour quatre vingt dix (90) milliards de francs Cfa, du projet de prolongement de l’autoroute jusqu’à Mbour et jusqu’à Thiès, ainsi que la dotation pour vingt deux (22) milliards de francs Cfa du Fonds d’entretien routier autonome (Fera).
A l’en croire, les pistes de réformes juridiques et institutionnelles ; avec, notamment, l’évolution attendue du Fera, vers un véritable fonds routier et la création de l’Agence dénommée AGEROUTE Sénégal, qui se substitue à l’Agence Autonome des Travaux Routiers (AATR), dénotent une volonté réelle de ne plus voir au Sénégal des routes de mauvaise qualité, mal entretenues ou ne respectant pas les prescriptions relatives au respect de l'environnement.
Pour lui, cet effort national est bien compris et soutenu par nos partenaires au développement, convaincus de la pertinence de nos choix. En effet, les infrastructures constituent un facteur déterminant d’attractivité pour les investissements privés et l’amélioration des conditions de vie des populations, en particulier dans les zones de production.
« Comme le rappelait le Président de la République dans son discours à la Nation du 29 décembre 2009, les infrastructures soutiennent l’agriculture et l’élevage, renforcent la mobilité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national ; et, à travers les ponts et les corridors, assurent une meilleure intégration régionale. A cet égard, le corridor permanent par le sud entre le Mali et le Sénégal, autorise tous les espoirs d’une réduction des problèmes de circulation. Ainsi que des frais généraux de transport, qui constituent des freins aux échanges économiques, non seulement entre les deux pays mais également entre ceux-ci et les Etats voisins », conclut-il.
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