Au lendemain du dépôt de sa candidature à l'élection présidentielle du 25 février prochain au Conseil constitutionnel, Me Doudou Ndoye a tenu un point de presse pour expliquer les raisons qui fondent sa candidature. Se prononçant sur les probables retrouvailles entre le président Abdoulaye Wade et Idrissa Seck qui défraient la chronique, l’avocat estime que « l'urgence se situe ailleurs au moment où le peuple sénégalais meurt de faim ».
Le fait saillant de l'actualité surtout marquée par des supposées retrouvailles entre Me Abdoulaye Wade et son ancien collaborateur Idrissa Seck s’est invité à la conférence de presse du patron de l’Union pour la République, tenue hier à son siège. Donnant son appréciation sur la question, Me Doudou Ndoye a déclaré qu'au moment où le peuple sénégalais meurt de faim, « les faits-divers entre ces deux individus qui ont détruit notre pays ne méritent pas de retenir notre attention ».
Pour le candidat à l'élection présidentielle, il y a d'autres chats à fouetter au lieu de se focaliser sur « l'histoire de ces deux personnes qui ont placé au second plan l'intérêt de la nation ». À ce propos, il reste convaincu que tout cela sera fini le 25 février prochain. Au cours de cette sortie médiatique qui a suivi tout juste le dépôt de sa candidature à la présidence de la République au Conseil constitutionnel, le candidat de l'Union pour la République, a réaffirmé au peuple sénégalais, qui choisira son futur dirigeant le 25 février 2007, les raisons de sa candidature.
Ainsi, pour l’ancien Ministre, « aujourd'hui les règles démocratiques ne sont plus respectées au Sénégal. Des députés non élus continuent à profiter de façon illicite des biens de notre pays ». C'est pour cela que l'adversaire de Me Abdoulaye Wade invite le peuple sénégalais à faire un arbitrage au soir du 25 février entre les idées que prône son parti politique et celles du Parti démocratique sénégalais (Pds). À cet effet, les Sénégalais doivent, de l’avis de Me Doudou Ndoye, sanctionner la concentration de tous les pouvoirs entre les mains d'un seul homme et exiger une gestion transparente de l'argent du contribuable.
« De quel droit le président Abdoulaye Wade est-il généreux avec l'argent des Sénégalais » ? s'est-il interrogé. À en croire le leader de l'Upr, « toute indifférence face à ces manquements du pouvoir en place lors du scrutin présidentiel serait imputable aux citoyens sénégalais ». La pratique de la politique politicienne en vogue au Sénégal n'a pas non plus échappé aux affres de l'avocat politicien.
Pour lui, « le fondement de l'immoralité des partis politiques » fait que personne ne croit plus aux partis politiques. Or, a fait remarquer Me Ndoye « dans l'histoire moderne, les grandes puissances sont toujours dirigées par des partis politiques ».
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