Hier, le leader du Parti des travailleurs et du peuple (Ptp), qui était face à la presse, croit dur comme fer que l’opposition, qui accuse le pouvoir sortant de préparer les fraudes électorales, est train de pousser le peuple à une insurrection quand Wade sortira vainqueur du scrutin au soir du 25 février. Cette rencontre avec les journalistes a été l’occasion pour le ministre du réseau hydraulique national de se prononcer sur son parti politique, le Ptp, la violence politique et l’affaire dite de "corruption des journalistes qui accompagnent Wade".
Depuis presque deux (2) semaines de campagne électorale, les candidats à l’élection présidentielle du 25 février continuent de sillonner le pays pour briguer le suffrage des Sénégalais. Mais, depuis quelques jours, des partis de l’opposition ne cessent d’être sceptiques par rapport à la régularité du processus électoral, soupçonnant un holp-up électoral du candidat sortant, Me Abdoulaye Wade. À en croire Me El Hadj Diouf, qui soutient la candidature de ce dernier, cette attitude de l’opposition montre que les concurrents de Wade sont désemparés de leur défaite qui est devenue "inéluctable", vu le soutien politique et la forte mobilisation dont bénéficie le candidat de la "Coalition Sopi 2007".
Se voulant plus clair, l’allié de Wade pense que « les sondages ont révélé que Wade sera plébiscité dès le premier tour. Les partis comme le Ps et l’Afp, qui pouvaient être de vrais concurrents, ont perdu leurs meilleurs dirigeants ». Et, pour lui, « l’opposition qui crie un holp-up électoral du parti au pouvoir, qui sème la confusion dans l’esprit des Sénégalais, est en train de préparer le peuple à une guerre civile ». C’est pourquoi, il lance un appel aux journalistes et à l’opinion nationale et internationale pour que « force reste à la raison ». Me El Hadji, qui fait partie du pool de "porte-parole" du candidat Wade, n’a pas manqué de tirer sur les adversaires de ce dernier, avant de préciser que l’opposition n’aura pas 10%.
Qualifiant la campagne de proximité des candidats indépendants de nulle, Me Diouf pense que ces derniers ont attendu le dernier moment pour être aux côtés des populations, alors que la proximité devait être permanente. Par rapport à la violence physique et aux agressions verbales vécues depuis quelque temps dans la campagne électorale, l’avocat politicien pense que tout le monde doit se mobiliser contre la violence parce que les prémices sont là et on est train de réunir les germes.
Pour ce qu’il a appelé l’affaire du jour, à savoir les journalistes qui auraient reçu de l’argent provenant du directoire de campagne du candidat Wade, Me El Hadj Diouf dément l’existence d’une quelconque faveur réservée aux journalistes qui suivent son candidat. Dans cette affaire, il pense qu’il faut savoir raison garder.
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