Meeting du PDS a paris Wade réhabilite Fada et pousse Macky vers la sortie

L’histoire retiendra que c’est à Paris, que certains partis ont scellé leur union avec le Parti démocratique sénégalais, du moins avec le Président Abdoulaye Wade. Maître qui avait apparemment déjà discuté avec les différents orateurs qui ne sont pas membres du Pds et qui de surcroît n’appartiennent pas encore à la mouvance présidentielle, en savait déjà un bout sur la tonalité des discours qui devaient être débités. Et rien n’était alors trop beau pour s’assurer les soutiens de Ablaye Mactar Diop des SUR, Me El Hadj Diouf du RTP, Mamour Cissé du «PSD/ Jant bi», Me Doudou Ndoye de l’UPR et Abdourahmane Fall Tilala leader de la communauté des maures du Sénégal. Qui ont chacun, d’une façon ou d’une autre, manifesté leur soutien et leur intention de faire de Abdoulaye Wade leur candidat à l’élection présidentielle de 2007. Sur ce registre, Abdoulaye Mactar Diop et Me El Hadj Diouf se sont le plus illustrés. En décochant déjà des flèches contre tous ceux qui veulent se dresser sur le chemin de Me Abdoulaye Wade en 2007. Me Doudou Ndoye confirmera aussi son option de cheminer désormais avec Wade. En informant l’assistance d’avoir reçu mandat de son parti pour rejoindre le camp du Président pour travailler à ses cotés.

Et Wade ne s’arrête pas en si bon chemin

Autre événement lors de ce meeting, la motion de fidélité livrée par Modou Diagne Fada qui revient en grâce auprès du Sg national du PDS. A l’endroit de tout ce monde, Wade a eu des mots pour rendre la «politesse». Mais Wade souhaite que tout ceci se concrétise rapidement afin de renforcer le camp de la mouvance présidentielle. Et, dans son adresse, il s’est fait plus précis à l’endroit de ces soutiens qui n’ont pas encore officiellement intégré la CAP 21. Il leur a suggéré d’aller jusqu’au bout de leur logique en intégrant les structures pour pouvoir contribuer à la réflexion et inspirer les actions du gouvernement. Au finish, le chef de l’Etat a classé ses soutiens en 3 camps : ceux qui sont déjà dans la Cap 21, ceux qui viennent de signer le pacte de compagnonnage et ceux qui, comme AJ-PADS, louent ses qualités de chef d’Etat, lui souhaitent longévité au pouvoir et continuent leur cheminement ensemble, tout en s’arrogeant une parcelle de liberté par rapport au PDS. Paris aura au moins permis de clarifier davantage l’échiquier politique sénégalais au bénéfice de la mouvance présidentielle. Qui semble opter pour le recrutement dans les rangs des partis  «flottants » qui n’appartiennent à aucun cadre organisé.