Mouhamed Saloum Merzoug. Voilà un nom qui ne retient pas souvent l’attention de l’opinion prise dans le quotidien des guéguerres politiques. Pourtant, ce natif de la Mauritanie est la charpente de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) qui est la sève nourricière de la Guinée, du Sénégal, du Mali et de la Mauritanie. L’homme est discret, se drape toujours de ses apparats officiels pour parler d’eau, d’autosuffisance alimentaire, d’intégration économique et d’énergie. Des secteurs d’activité dont il a défloré le mystère car ayant occupé les fonctions de ministre de la Justice, de l’Energie, de l’Hydraulique ou encore de Commissaire à la sécurité alimentaire. Avec la prudence légendaire des diplomates, il a choisi ses mots pour se prononcer sur les sujets de l’heure.
Vous vivez parmi nous au Sénégal depuis une dizaine d’années. Avez - vous tissé des liens particuliers avec ce pays hôte ?
Je dis toute ma fierté d’avoir été choisi par nos Etats pour diriger l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve du fleuve (OMVS) dont le siège est à Dakar.
Vous faites partie de cette catégorie de citoyens qui œuvrent pour une cohésion sous régionale, des relations pacifiées et fraternelles entre la Mauritanie et le Sénégal, Comment appréciez vous l’état des relations entre ces deux états voisins ?
Je crois que les relations entre la Mauritanie et le Sénégal sont au beau fixe. La visite du Président Sall et le communiqué final sanctionnant ce séjour l’attestent.
Plus substantiellement, je crois qu’au niveau africain, nous devrions commencer à repenser notre devenir, exercice qui ne saurait se concevoir en dehors de la mondialisation dont la dimension la plus visible est la globalisation économique qu’on vit depuis les années 80. Mais il y a aussi la diffusion du savoir scientifique, technologique, culturel qui se fait à travers les nouvelles technologies de l’information et de la communication. On observe avec la mondialisation une banalisation des frontières. Cela pose les problèmes de la mobilité des personnes et, in fine, de la sécurité, en termes nouveaux. Je ne dis pas qu’il faut détruire ou passer outre l’Etat Nation mais de repenser son rôle dans un cadre nouveau lui permettant d’évoluer plus efficacement. Ce cadre permettrait d’enclencher une double dynamique quasi asymétrique d’adaptation et de résistance. S’adapter en nous renforçant pour mieux résister par exemple. Je vois quelques repères utiles. Je crois par exemple que l’Etat Nation peut désormais s’occuper de ce que j’appelle le Pacte de Changement c’est-à-dire tout ce qui est investissement social dans l’éducation, la culture, dans les mutations mentales et créer des passerelles avec des espaces beaucoup plus vastes sur le plan économique. Il y a aussi cette exigence d’adaptation, institutionnelle, politique et économique qu’il faut initier pour nous permettre de mieux résister. L’Union Européenne en est la meilleure illustration.
Pensez-vous qu’au 21ème siècle, après tout ce qui a été produit comme littérature concernant l’intégration, les pays comme le Sénégal et la Gambie puissent avoir des difficultés d’intégration, qu’on parle de froid entre la Mauritanie et le Sénégal ?
Il faut qu’on sache enfin ce que l’on veut notamment en définissant les priorités. Je crois que dans l’Afrique d’aujourd’hui c’est l’institutionnel qui tient l’économique et le social. C’est pourquoi la priorité n’est ni dans l’économie ni le social, mais dans la création d’institutions solides et indépendantes qui ont la capacité de fixer et de faire respecter les règles du jeu. Ce dont l’Afrique a besoin c’est moins d’hommes forts que d’institutions fortes comme le dit le Président américain Barack Obama.
Le second enjeu est le Pacte de Changement et la construction de plateformes solidaires de croissance et de prospérité. Je m’explique le Pacte de Changement couvre, à mon sens, les institutions démocratiques dont le fonctionnement est basé sur la transparence, le respect des règles fixées. Si l’Europe a dominé depuis des siècles, c’est parce qu’elle est arrivée à mettre en place des fondations tels que la baisse du taux de fécondité, le relèvement des niveaux éducatifs et culturels, le respect des libertés, etc.
L’OMVS est elle un brin d’espoir dans cette Afrique désunie ?
Je dis toujours que l’OMVS est avant tout une espérance. Elle incarne un idéal. C’est le lieu de rendre hommage aux pères fondateurs qui auront été des visionnaires. Ils ont très tôt compris que les Etats riverains du bassin du fleuve Sénégal étaient très faibles pour résister dans ce monde de géants. Et par voie de conséquence logique, ils devraient agir de façon solidaire pour exploiter les immenses potentialités qu’offre cet espace partagé. Ils ont indiqué le chemin de la paix et de la responsabilité.
Notre organisation représente un modèle de gestion intégrée de l’eau. C’est pourquoi je dis que l’OMVS représente un véritable Pacte de Solidarité entre Etats ouest africains, riverains d’un même bassin qui sont désormais associés dans une aventure commune inaltérable. C’est un rêve incommensurable que nous vivons.
La gestion des ressources du bassin du fleuve aurait elle pu être source de tension entre ces pays voisins si l’Omvs n’avait pas été portée sur les fonts baptismaux ?
J’en suis absolument certain. N’eût été l’OMVS le bassin du fleuve aurait été un champ de bataille et un espace de cristallisation de conflit. J’ai des doutes d’ailleurs sur notre capacité à indiquer le même chemin, à réussir la même prouesse à imposer les mêmes choix stratégiques.
Aujourd’hui, nous avons la responsabilité collective de consolider ce précieux héritage et de le faire prospérer. Je pense qu’en tant qu’africain, on peut aujourd’hui être fier de cet outil.
On a, au plan continental, plus de 63 bassins transfrontaliers fluviaux et lacustres qui sont gérés de façon quasi conflictuelle. C’est le cas du Nil partagé par dix Etats. On peut y adjoindre le fleuve Niger.
A cet égard, nous devrions faire bénéficier ces pays de notre expérience, de nos acquis. Pour ce faire, on a posé quelques actes allant dans ce sens, notamment à travers le RAOB (Réseau Africain des Organismes de Bassin) dont l’OMVS assure le Secrétariat Technique Permanent et l’Afrique du Sud la présidence. C’est un réseau qui a acquis une dimension continentale. Il permet le partage d’expériences entre tous les organismes de bassins. Mieux, nous sommes en train de mettre en place, à Saint-Louis, un Centre de dimension continentale de documentation sur les ressources en eau en Afrique. Nous contribuons, tous les trois ans, à la réflexion sur la problématique. Grace à l’appui du Sénégal, on a organisé, sous la présidence de Maitre Abdoulaye Wade en janvier 2010, l’assemblée mondiale des réseaux d’organismes de bassins.
Vous gérez un bassin aux ressources inestimables. Comment comprendre que la plupart des pays membres accèdent difficilement à l’eau potable ?
Bien sûr, je peux le concevoir. Mais tentons de sérier les problèmes. Premièrement, pour qu’il y ait de l’eau accessible à tous, il faut tout d’abord que la ressource soit disponible. A cet effet, le rôle de l’OMVS est de conduire les aménagements structurants grâce aux investissements requis pour mettre à disposition de l’eau consommable par les hommes et utilisable sur le plan agricole. On a aujourd’hui en dehors des eaux utilisables directement à partir du fleuve partiellement régularisé près de 11 milliards de m3 au niveau du réservoir de Manantali. C’est une grosse ressource et un levier important.
Pour le reste, la construction des réseaux d’adduction incombe au premier chef aux Etats membres. Ceux-ci supposent des investissements lourds.
Cependant, nous essayons nous aussi de contribuer en incitant nos partenaires à investir dans ce secteur. On agit déjà dans les zones d’influence de nos aménagements avec des exemples Silikingny, Mahinanding, Thiago, Birette, Ndiago, Bden, Doune Baba Dièye, etc.
On vous a assigné plusieurs objectifs. Vos réalisations ne sont-elles pas en dessous des objectifs fixés ?
Nous avons franchi des pas décisifs en consolidant et en améliorant les acquis. J’avoue que moi-même, j’ai élargi le champ d’intervention de l’OMVS par rapport aux objectifs fixés en 1972 par les pères fondateurs. Ils demeurent pertinents certes, mais on avait besoin de mieux structurer notre vision. Cette restructuration est passée par une redéfinition des objectifs inscrits désormais dans la durée. On ne pouvait continuer à parler de gestion intégrée en laissant de côté la République sœur de Guinée, quatrième Etat riverain. C’est incohérent et contre-productif. Le deuxième objectif consistait en la définition de notre propre approche pour éviter des ruptures dans la planification du développement au niveau du bassin du fleuve Sénégal. Notre approche est désormais une approche programme évolutif. D’autres aspects découlaient du fait qu’il fallait stabiliser l’organisation à quatre, mettre en cohérence notre ordonnancement juridique, clarifier les modalités de gestion et de partage de la ressource. Ce dernier élément était à l’origine des périodes de tension. Aussi fallait-il trouver le bon équilibre entre projets communautaires et projets nationaux. C’est le sens et la portée de la Charte des Eaux du fleuve Sénégal.
Est-ce que le mode de répartition des ressources en eau a posé problème ?
Toute eau est par définition partagée. Même l’eau qui arrive dans un ménage l’est. Elle est partagée entre la consommation des personnes, le ménage, la lingerie etc. Donc il a fallu d’abord définir notre option stratégique de valorisation de la ressource en eau. On a fait le choix du partage entre les secteurs d’utilisation. C’est une clarification majeure qui structure la stabilité de notre sous-région. Nous devrions répondre aux besoins des secteurs économiques (agriculture, électricité, navigation), des secteurs sociaux et des exigences des grands équilibres de l’hydro système du bassin. Aujourd’hui, juridiquement, c’est la Charte des Eaux qui régit la gestion de l’eau au niveau du fleuve Sénégal avec un primat, en termes de hiérarchie des normes, sur les législations nationales. La Charte peut s’appliquer, à titre supplétif, en cas de défaillance, des législations nationales.
Mais la force de la règle de droit se doit d’être soutenue par une transparence et l’utilisation des modèles techniques aptes à autoriser une gestion équitable de l’eau. Nos modèles ont été définis à trois échelles, la gestion horaire, saisonnière et le SDAGE comme outil de gestion stratégique avec un horizon temporel de finalisation d’ici à 2025.
Est-ce qu’un des pays membre peut se permettre de remettre en cause le mode de répartition des ressources en eau ?
Personne ne peut remettre en cause les dispositions de la Charte des eaux du fleuve Sénégal. Parce que celui qui le fait remet en cause la copropriété qu’il a sur les infrastructures communautaires, dont il bénéficie et qui lui sont utiles. Je vous donne un exemple : celui qui remet en cause la Charte, il n’est plus copropriétaire des barrages, il n’est plus copropriétaire du réseau d’interconnexion, il n’est plus copropriétaire de la fibre optique. Ce que je veux dire, c’est qu’il remet en cause ses propres intérêts. C’est un scénario que je n’envisage pas du tout. J’ai fait en sorte que l’OMVS soit portée par tous les citoyens, au-delà des Etats. Il n’y a pas ces dix dernières années un foyer qui n’a pas bénéficié d’une action de l’OMVS, d’une manière ou d’une autre. Je mets au défi quiconque de dire le contraire.
Pouvez-vous nous donner une idée des clés de répartition des ressources ?
On a changé le barème de répartition, les résultats vont sortir à la fin de l’année, la présente clé de répartition est devenue caduque.
Bien entendu. On disposait d’une clef d’imputation des coûts et charges de l’OMVS à trois. L’élargissement de notre pacte de solidarité à la République Sœur a impliqué la conception d’un nouveau modèle servant de clef d’imputation des coûts et charges. C’est le moyen d’un arbitrage scientifique inattaquable et rigoureux et un outil irremplaçable d’aide à la décision.
Le Sénégal connait des problèmes d’autosuffisance en riz, les potentialités de la vallée du fleuve peinent a être exploitées, on a d’énormes difficultés à approvisionner les foyers en énergie, Jusqu’où peut-on aller dans l’exploitation de l’énergie hydro électrique ?
Je crois sincèrement, malgré tout, que des progrès significatifs ont été faits dans le domaine de la sécurité alimentaire. On a constaté de bonnes progressions dans beaucoup de domaines. Concernant le potentiel hydro-agricole dans le bassin du fleuve Sénégal, le pays dispose de 240 000 hectares.
Je crois que le pays gagnerait à accroitre le rythme d’aménagement faible au niveau de la vallée, à renforcer l’intensification culturale tout en préservant les systèmes de production traditionnels, à diversifier les productions. Mais, je persiste à penser qu’il n’y a pas d’alternative au développement d’un secteur privé agricole qui sera le moteur de la sécurité alimentaire. C’est un choix stratégique voir existentiel.
Si on vous suit bien, l’OMVS mets à la disposition du Sénégal 240 000 hectares irrigués ?
Absolument et de l’eau qui va avec.
Du point de vue de la gestion de l’énergie au Sénégal, quel est aujourd’hui l’apport de l’Omvs ?
On contribue à la demande du Sénégal qui est quand même très forte. Plus substantiellement, je crois que rechercher une solution aujourd’hui à cette question requiert d’abord et avant tout une vision, un chemin, une voie à long terme apte à nous permettre d’avoir des solutions durables, qui prennent en compte le fait que nous sommes à la fin d’un cycle.
L’énergie c’est bien une capacité, une force pour produire, mais c’est aussi un prix. Savez-vous que le kw/h vendu par ESKOM Manantali ne coûte que 33Fcfa. Comparez-le, ici, comme ailleurs au prix rendu au ménage au triple.
Nous devrions bâtir nos réponses sur autre chose que les énergies fossiles devenues inaccessibles à la demande sociale et franchement prohibitives pour nos projets de développement. N’oublions pas que les 2/3 de nos actifs travaillent dans l’informel (coiffeurs, tailleurs, vendeurs de glace) et que la moindre faille dans la fourniture d’électricité est un véritable drame socio-économique et même humain.
L’OMVS offre une alternative au Sénégal au-delà même de la dimension factuelle. Les dimensions stratégiques priment sur le reste.
Concernant la Centrale Hydroélectrique de Félou, sa construction s’achève d’ici à la fin de l’année.
A terme, sur combien de mégawatt pourrait-on compter ?
Nous pourrions compter sur la valorisation de 1500 MGW de puissance installée qui seront répartis équitablement entre les quatre Etats membres
Quel est le nombre de mégawatts disponibles sur le réseau actuellement ?
Il y aura d’ici à décembre près de près 1125 gw/h par an.
Vous offrez aux pays membres de l’OMVS la possibilité d’exploiter l’énergie hydro-électrique, pourquoi nos pays hésitent encore à s’engager sur ce chemin, c’est le coût exorbitant des investissements qui les freinent ?
Non, je pense qu’ils sont très engagés. Il faut être raisonnable. Le chemin est long. Peut-être avions nous perdu trop de temps. Mais le rythme de réalisations permettra à court et à moyen terme de répondre à la demande. Prenons le cas du Sénégal, on a observé un coût foudroyant de la demande avec 25% des populations concentrés sur le même espace, la région de Dakar.
De manière générale, la demande en électricité va augmenter de manière exponentielle de jour en jour.
C’est pourquoi on doit explorer de vastes rivages comme par exemple un rapprochement, voire une fusion raisonnée OMVS/OMVG (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie). On ne saurait gagner la bataille contre le sous - développement en nous faisant la guerre.
Pensez vous que la nature actuelle des relations sénégalo-gambiennes puissent aider à la réalisation cette fusion ?
Mais bien sûr. Qu’on ne se fasse pas d’illusions, sans la paix, on ne peut rien construire de sérieux et de durable.
On note une instabilité permanente dans la sous région, cela peut elle impacter sur la vie de l’organisme, sur son développement et son évolution ?
Ce que nous constatons en toute sincérité, c’est un attachement indéfectible de nos pays ainsi que de nos populations aux idéaux de l’OMVS. Notre responsabilité collective est la recherche constante de la paix et de la stabilité dans notre sous-région.
C’est une évidence qu’on ressent les contre coups des tensions. Mais nous avons acquis une solidité et une maturité qui nous permettent d’aller de l’avant nonobstant les aléas.
Dans certains pays, quand il y a une action anti constitutionnelle, les financements extérieurs sont généralement suspendus, mais nous avons pu faire en sorte que les subventions soient maintenues quelque ce soit la situation politique dans ces pays.
Avec cette saison pluvieuse, des inondations minent la vie des populations de la sous région ouest africaine. Avez-vous une solution, une politique pour aider les Etats à mieux contenir ces eaux ?
Nous, on s’occupe spécifiquement de ce qui se passe au niveau du bassin du fleuve Sénégal. A cet effet, on dispose de deux leviers différents. Le premier consiste à ne pas faire de lâchers à partir de Manantali et le laminage des crues. Le second est l’activation du Système de Communication et d’alerte et donc la diffusion de l’information.
En tout cas, j’ai été convaincu par le plan décennal de lutte contre les inondations annoncées par le chef de l’Etat sénégalais lors du conseil présidentiel auquel j’ai pris part. Tout ce qu’on peut souhaiter au Sénégal, c’est que les autorités trouvent les moyens de vaincre ce fléau. C’est une réorientation qui va aider à repenser la politique d’aménagement du territoire au niveau du Sénégal.
Récemment la presse a fait état de perception indue de commissions au sujet de la construction du barrage de Félou et des responsables de l’OMVS ont été mis en cause. Quel commentaire vous inspire cette affaire ?
Je vous dis tout de suite que c’est un tissu de mensonges éhontés, offensants et blessants. Nous avons saisi la justice de la République du Sénégal et nos avocats suivent le dossier pour dénonciations calomnieuses. Nous sommes sereins et laissons la justice faire son travail.
Dans le cadre de vos fonctions, vous avez connu deux chefs d’Etats Abdoulaye Wade et Macky Sall. Que retenez-vous du style de ces deux hommes ?
Le Président Abdoulaye Wade est un grand homme, un admirable panafricaniste et un grand Chef d’Etat. Il a beaucoup aidé l’OMVS. A titre personnel, je le considère comme un père et c’est pour l’éternité.
Le Président Macky Sall, c’est connu de tous, est un frère. On a tissé des liens d’amitié et de fraternité que rien n’a pu et ne saura altérer - même quand il se débattait dans des difficultés.
Vous avez connu Macky Sall avec des positions différentes, que vous inspire le chef d’Etat ?
Le Président Sall incarne une nouvelle génération de Chef d’Etat Africain qui est en train d’émerger. C’est le lieu de se réjouir et de féliciter le peuple sénégalais pour cette alternance démocratique et pacifique qui souligne la vitalité de la démocratie sénégalaise. Connaissant le Président Macky Sall, à titre personnel, je sais que c’est un homme d’engagement, constant et sérieux. Je suis sûr qu’il sera un grand Chef d’Etat.
Des chefs d’Etats et de gouvernements, vous en côtoyez depuis une décennie. Cela ne vous donne pas envie d’aller à la conquête de la magistrature suprême ?
Non. Je ne suis pas très politique ! Ça ne m’intéresse pas la politique.
On n’est pas forcément politique pour prendre les rênes d’un pays et les exemples foisonnent…
Non, non, je vous le dis clairement. Je dis exactement ce que je pense
Y’aura-t-il une vie après l’Omvs ?
Mon ambition, c’est d’aller à la Commission de l’Union Africaine ou ailleurs ; c’est cela qui m’intéresse. Que le Tout Puissant me préserve des marécages de la politique.
36 Commentaires
Kiki
En Septembre, 2012 (15:40 PM)Ngor V
En Septembre, 2012 (15:48 PM)Boy Kebemer
En Septembre, 2012 (15:55 PM)Hommage
En Septembre, 2012 (16:00 PM)Coold
En Septembre, 2012 (16:01 PM)Kimbo
En Septembre, 2012 (16:10 PM)Nènè Ndiaye
En Septembre, 2012 (16:19 PM)Yirim Mbangik
En Septembre, 2012 (16:20 PM)Baby
En Septembre, 2012 (16:31 PM)les jours méme les samedis ; un bon musulman chaque vendredi à la Mosqueé. C'EST UN HOMME Génereux
HUMBLE toujours à la disposition des pauvres qui défilent devant l'omvs.MERZOUG EST TRES
ADMINISTRATIF;ne bouscule aucun responsable ;un homme de paix. C'est la raison pour laquelle depuis à la
téte de l'OMVS plus de conflit entre les pays riverains.LE S BAYEURS DE FONds ONT CONFIANCE EN LUI;
LES differents présidents ont intéret à maintenir ce CHEVAL qui gagne dans cette institution.
Moom
En Septembre, 2012 (16:34 PM)Baye Sanou
En Septembre, 2012 (16:39 PM)Exsopiste
En Septembre, 2012 (16:46 PM)Omar
En Septembre, 2012 (17:00 PM)Syndiéli
En Septembre, 2012 (17:00 PM)Abdoulaye Ka
En Septembre, 2012 (17:00 PM)Mane
En Septembre, 2012 (17:06 PM)Dioncounda
En Septembre, 2012 (17:09 PM)Ngor V
En Septembre, 2012 (17:12 PM)Com
En Septembre, 2012 (17:12 PM)@yerim
En Septembre, 2012 (17:37 PM)35%
En Septembre, 2012 (17:44 PM)MONSIEUR 35%
MONSIEUR 35%
MONSIEUR 35%
MONSIEUR 35%
V
MONSIEUR 35%
MONSIEUR 35%
MONSIEUR 35% WADE A TRAHI LES SENEGALAIS AVEC SON FILS SA FEMME ET SA FILLE
WADE NE MERITE PAS DE REPOS ET SURTOUT C4EST PAS CE MR QUI NOUS APPREND QUI EST WADE
Ndella 89
En Septembre, 2012 (17:48 PM)Antoine Gentil
En Septembre, 2012 (18:03 PM)Cachet allant de 50 000 F à 150 000/ jours selon rôle obtenu.
Si vous êtes intéressé: envoyez une lettre de candidature et une photo à [email protected]
Com
En Septembre, 2012 (19:07 PM)Sarah 34
En Septembre, 2012 (19:23 PM)Alba
En Septembre, 2012 (19:49 PM)Mme Fall
En Septembre, 2012 (19:58 PM)Xalma
En Septembre, 2012 (20:04 PM)Dixxxxx
En Septembre, 2012 (20:16 PM)Facile
En Septembre, 2012 (20:42 PM)En réalité il n’a jamais su faire la différence entre l’état et lui.
Mais c’est normal même le diable a ses adeptes.
Ibou Ngaté
En Septembre, 2012 (20:47 PM)Son témoignage à l'endroit de Me Wade va déranger certains qui pensent que la plus belle façon de se faire écouter, c'est de dire du mal de me Wade en le trainant dans la boue lui et sa famille biologique et politique, et le traiter de tous les noms d'oiseau. Au moins le Commissaire de l'OMVS aura été plein et précis dans son argumentaire autant de ce qu'il pensent de l'organisation dont il préside aux destinées et des pays qui la composent que de ce qu'il pense de Abdoulaye Wade comme ancien PR et grand homme d'Etat! N'en déplaise à ses pourfendeurs, Me Wade restera une icône du landerneau politique sénégalais ! Merci bien
Rcom
En Septembre, 2012 (21:21 PM)Samba Sy
En Septembre, 2012 (21:58 PM)SI LE SENEGAL EN A BESOIN N'A QU'A PRENDRE. EN MAURITANIE, ON N'EN A PAS BESOIN
Time Will Tell
En Septembre, 2012 (02:32 AM)Hkj
En Septembre, 2012 (09:56 AM)Amdy
En Septembre, 2012 (10:50 AM)Participer à la Discussion