PAR NETTALI - En conférence de presse hier à la maison Léopold Sédar Senghor, les responsables du Parti socialiste (Ps) ont annoncé la nouvelle date retenue pour la tenue de leur 14e congrès ordinaire qui se tiendra finalement les 20 et 21 octobre prochains. Ce report est dû aux blocages notés dans les opérations de renouvellements de certaines instances de base dont la participation est indispensable à l’élection du nouveau premier secrétaire.
Cependant, ce congrès sera également l’occasion pour le Parti socialiste de réfléchir sur la stratégie de lutte à adopter face au pouvoir libéral du président Abdoulaye Wade. Tant du point de vue de son fonctionnement que de ses rapports avec les autres partis d’opposition. Une décision prise, a estimée Khalifa Ababacar Sall, chargé des élections au Ps, après une appréciation lucide de la manière dont leur parti se comporte avec l’opposition. Car, pour lui, il faut revoir le mode d’action des partis d’opposition qui font face à un sérieux problème de leadership. "Pour quoi pas ne pas avoir une unité organique ?", s’est interrogé Khalifa Sall, directeur de campagne du candidat Ousmane Tanor Dieng aux dernières élections présidentielles. Selon lui, la manière dont s’opposer les partis d’opposition est inefficace parce que manquant d’agressivité. D’où la disponibilité du Ps à étudier les voies et moyens pouvant permettre la création d’un grand parti d’opposition.
0 Commentaires
Participer à la Discussion