Vendredi 26 Avril, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Politique

Ousmane Sonko sur la France : «Nous avons un discours qui peut gêner»

Single Post
Ousmane Sonko sur la France
Le candidat à l’élection présidentielle de 2024 a fait face ce vendredi 06 janvier aux journalistes de France 24 et de RFI. Plusieurs sujets ont été évoqués, y compris les rapports entre la France et le Sénégal. 

Le leader du Pastef  s’est prêté à une série de questions notamment les rapports entre la France et le Sénégal. Sur ce sujet, Ousmane Sonko se veut clair. «Nous avons été dépeints comme des antifrançais notoires. Nous n’avons rien contre la France et contre aucun autre pays», a affirmé le candidat à l’élection présidentielle de 2024. Cependant il tient à relativiser en affirmant qu’il y a un certain nombre d’actes que la France pose qui  leur fait penser en tant qu’opposition de manière générale que la France prend fait et cause pour le Président Macky Sall pour des raisons  qui lui sont propres. «Nous voulons appeler la France à revoir sa position sur ces problématiques», prône le leader de Pastef.

«Nous avons un discours qui peut gêner  parce que c’est un discours qui appelle à une rupture dans les relations», a reconnu Ousmane Sonko. Il souligne qu’il y a  certes des traditions séculaires entre les deux pays, mais elles sont assises sur des relations qui ne sont pas totalement roses.



13 Commentaires

  1. Auteur

    Ramses

    En Janvier, 2023 (16:10 PM)
    Les discours d'ÉMANCIPATION dérangent toujours les néocolonialistes prédateurs pilleurs des pays pauvres ! 
    Top Banner
    • Auteur

      Reply

      En Janvier, 2023 (17:17 PM)
      C'est clair que les prédateurs étrangers ne supportent pas que les consciences s'éveillent dans les pays pauvres qu'ils pillent sans vergogne depuis des siècles ! 
    {comment_ads}
  2. Auteur

    En Janvier, 2023 (16:16 PM)
    Il faut penser à des manifestations virtuelles ou YouTube verra les plus grandes participations lives de leur histoire. Et seront intéressés de venir voir ce qui se passe au Sénégal. Il faut internationaliser le combat.
    {comment_ads}
    Auteur

    Moom

    En Janvier, 2023 (16:18 PM)
    Sonko tu ne fais pas le poids. Sinon tu serais plus clair dans ta logique. En tout cas c'est bien de se méfier car tu ne peux rien contre la France. Et aussi à l'heure actuelle, entre roi et Macky, la France choisit Macky et c'est dans l'ordre des choses 
    {comment_ads}
    Auteur

    En Janvier, 2023 (16:24 PM)
    OUSMANE sweat beauty neehh rafeett yolome gaignon ya soff
    {comment_ads}
    Auteur

    En Janvier, 2023 (16:27 PM)
    hahhaha Macky Sonko wéérna rapport de la gendarmerie du complot devant le monde entier, 🤣

     
    Top Banner
    Auteur

    Sénégalais

    En Janvier, 2023 (16:32 PM)
    Salam. Félicitations pour le contenu de l interview dans sa globalité. Si j étais dans votre équipe vde Communication, je vous aurais suggéré autre chose que la photo de Sankara.( Je comprends l objectif de profiler votre image comme un révolutionnaire et de mettre la jeunesse Africaine dans votre poche). Je vous aurais suggéré ,soit de ne mettre aucune photo, soit de mettre celle du Président Mamadou Dia qui symbolise le patriotisme, le panafricanisme, la compétence, la rigueur, l ouverture d esprit et la lucidité. Jumma Moubarak.
    {comment_ads}
    Auteur

    En Janvier, 2023 (16:48 PM)
    Ca y'est la France a lache Macky.
    {comment_ads}
    Auteur

    En Janvier, 2023 (16:55 PM)
    Le voilà l'ibandit national. Les français ne sont pas dupes. Tu ne peux pas les tromper. Plus 2024 approche plus tu ravales toutes tes vomissures. 

    Au début tu voulais fusillais les anciens présidents et instaurer un nouveau système mais à l'approche des élections,tu formes une coalition avec ces derniers. 

    Maintenant dos au mur dans une affaire de viol tu fais un clin d'œil à la France. La France restera la France, elle sauvegadera toujours ses intérêts. Tu manques de maturité politique, ça fait partie de tes nombreuses carences.

    Continue à te dédire. C'est peine perdue.

    Le procès aura bien lieu et ce sera un procès public arbitré par tes nouveaux maîtres : les français....

    Quelle erreur de stratégie !!!
    {comment_ads}
    Auteur

    Jules Diop

    En Janvier, 2023 (16:58 PM)
    “Ce mandat de trop qui vous tente” : Les vérités crues de Felwine Sarr à Macky Sall

    Le fait même d’entretenir le clair-obscur est un aveu. La dérive autoritaire commence quand le prince peut faire dire au signe linguistique ce qu’il veut. L’esquif Sénégal ressemble à une barque qui a perdu son cap.

     

    Le président de la République en décembre 2019, à la question de savoir s’il allait se présenter ou pas pour un troisième mandat avait répondu par un ni oui ni non. Lors de son adresse à la nation du 31 décembre 2022, il n’a pas évoqué la question. Cependant, tous les actes qu’il a posés depuis indiquent qu’il se prépare à y aller (Lu Defu Waxu). Ne lui faisons pas de procès d’intention diront certains, pour l’heure il n’a rien dit de définitif. À une question dont la seule réponse possible est non, puisque la Constitution est claire sur ce point ; le fait même d’entretenir le clair-obscur est un aveu, au moins d’une tentation ou de l’évaluation des chances de réussite d’une telle entreprise. Par cette seule attitude de maintien du flou sur une question qui engage le destin de la collectivité entière, le contrat avec la nation noué en 2012 lors de sa prestation de serment, et renoué en 2016 à l’issue du referendum sur la Constitution est d’ores et déjà cisaillé.

     

    Cette non-réponse a pour effet de prendre le peuple sénégalais en otage et de le maintenir dans l’expectative, pendant que ses partisans occupent l’espace médiatique et comme en 2012, tentent de nous faire comprendre que les mots n’ont plus le sens qui est le leur. La dérive autoritaire commence quand le prince peut faire dire au signe linguistique ce qu’il veut. Quand « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs », ne signifie plus, « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Et c’est à cette opération de brouillage de sens que se livre le camp présidentiel. Car ici peu importe la durée du mandat, c’est la consécution de ces derniers qui est limitée à deux. C’était le sens de notre combat en 2012 contre le troisième mandat de Wade. Établir un rythme d’alternance inscrit dans le marbre de la Constitution qui assure une respiration démocratique, un renouvellement des élites gouvernantes, l’alternance des projets de sociétés et la transmission pacifique du pouvoir.

     

    Quel recul, si nous nous retrouvions en 2024 dans la même situation qu’en 2012 ! Tout ceci pour cela ! Le procédé, nous le connaissons hélas, Wade l’avait déjà expérimenté. Nommer des juges acquis à sa cause au Conseil constitutionnel, lâcher ses propagandistes dans les médias et ses juristes qui tentent par une sophistique juridiciste (avec cette idée que le droit constitutionnel est complexe et ésotérique), de rendre acceptable une lecture de l’article 27 de la Constitution qui sémantiquement, éthiquement, politiquement, juridiquement ne l’est pas et fouler ainsi au sol le texte fondamental qui nous lie et qui fixe les règles qui gouvernent notre vivre-ensemble. Un seul individu, fut-il président de la République, ne peut confisquer un pouvoir que le peuple sénégalais lui a confié dans des termes qui étaient ceux d’un refus d’une dévolution monarchique du pouvoir, d’un troisième mandat et d’un désir de justice sociale et de redevabilité. La conséquence ultime d’un tel acte est de désacraliser la Constitution dans l’inconscient collectif. Toute communauté pour faire d’un tas un tout, se fonde sur des règles qu’elle met au-dessus d’elle-même, au-dessus des ambitions partisanes et des intérêts privés afin de garantir la poursuite de l’intérêt général. La Constitution reflète les règles qui fondent notre communauté politique et in fine, le peuple est le suprême constituant. Dire à ce dernier « cher peuple tu n’as pas compris ce que tu veux, nous les maîtres de la science constitutionnelle avons compris mieux que toi que Nul ne peut, ne signifie pas dans ce cas précis, Nul ne peut », en plus de ne pas faire cas de l’intelligence collective des Sénégalais quant au sens de leur histoire politique, relève d’un hold-up de notre volonté collective. Ce que le peuple veut (au moins sur cette question), il l’a exprimé clairement en 2012 dans la rue et dans les urnes.

     

    1.    le président de la République,

     

    L’esquif Sénégal ressemble à une barque qui a perdu son cap et qui erre dans la brume. Un bateau en déréliction voguant dans des eaux troubles et s’apprêtant à affronter des tempêtes à venir. C’est un paquebot qui a perdu de sa superbe, dont le capitaine semble ne plus voir les nuages qui s’amoncellent, habité par le rêve (que légitimement on vous prête) de briguer un troisième mandat et peu importe si cette tentative nous plonge dans l’instabilité. Peu importe les 10 morts que ce combat pour la respiration démocratique et l’alternance au pouvoir nous ont coûté en 2012 ; peu importe si vous avez vous-même répété à plusieurs reprises urbi et orbi, que vous aviez verrouillé la Constitution ; que le mandat que les Sénégalais vous avaient confié en 2019 était votre second et dernier mandat. Peu importe que la région sahélienne soit instable et que l’ilot que le Sénégal constitue ne puisse s’offrir le luxe d’ouvrir la boîte de pandore. Les raisons sont nombreuses pour éviter que ce désir de briguer le mandat de trop, ne nous embarque collectivement dans une aventure des plus hasardeuses.

     

    Nous assistons médusés ces derniers temps à un détricotage systématique de nos acquis sociétaux et démocratiques. Des digues qui cèdent les unes après les autres. Une montée inexorable des eaux. François Mancabou mort dans les locaux de la police nationale. Deux gendarmes, le sergent Fulbert Sambou et l’Adjudant-chef Didier Badji qui disparaissent dans des circonstances troubles, dont le premier retrouvé mort, visiblement noyé, et le second dont nous sommes sans nouvelles. Des caricaturistes (Papito Kara) détournant des unes de journaux sur internet, emprisonnés, certains pour avoir liké des post avec des smileys. Pape Alé Niang, un journaliste emprisonné pour avoir effectué son travail (informer) et faisant l’objet d’un acharnement judiciaire. Une grande muette qui ne l’est plus et qui laisse fuiter des dossiers sensibles, afin que nul n’en ignore. Des jeunes que l’on interpelle lors de manifestations et à qui l’on demande leur patronyme ; et quand ceux-ci sont à consonance casamançaise, on les arrête et les embarque dans le panier à salade, direction la garde à vue. Un militant de l’APR qui appelle à défendre le troisième mandat avec des machettes, un député qui promet de marcher sur nos cadavres pour la réélection de son champion en 2024. Des citoyennes et citoyens que l’on intimide pour délit d’opinion et que l’on fait passer par la case prison, à chacun son tour, comme pour un tourne-manège. Après les émeutes de mars 2021, 14 personnes sont mortes, certaines tuées à bout portant (une des scènes a été filmée) ; aucune enquête ouverte, aucun procès, aucune responsabilité située jusqu’à ce jour. Une douleur des familles compensée à coups de liasses de CFA, que celles-ci acceptent faute de mieux en s’en remettant à Dieu et à la fatalité du destin. Une dégradation des mœurs politiques rarement vue dans ce pays. Une Assemblée nationale devenue une foire d’empoigne et une arène de chiffonniers. On s’y insulte copieusement, on y frappe une femme députée et pire certains trouvent le moyen de justifier l’injustifiable, et par ce fait même, l’abject patriarcat qui gangrène notre société. Des députés, à l’exception de quelques-uns, qui ne sont pas à la hauteur de l’exigence du débat républicain qui leur a été confié par un peuple, qui en votant aux dernières élections législatives comme il l’a fait, a souhaité équilibrer la parole et le pouvoir à l’Assemblée nationale et voir ses préoccupations fondamentales sereinement relayées et débattues. Au lieu de cela, nous assistons dans ce lieu et dans l’espace public à une dégradation générale de la parole devenue violente et ordurière.

     

    Nous assistons incrédules à l’érosion de ce qui a fait de notre pays une nation qui a su éviter les conflits ethnico-religieux, les coups d’états militaires, les guerres civiles dans une Afrique postcoloniale aux prises avec des soubresauts multiples. Ce tissu social solide, en dépit de ses vulnérabilités, est le résultat d’une lente construction collective, faite de consensus sociaux, de combats politiques, de luttes citoyennes et syndicales, d’avancées démocratiques conquises de haute lutte, de cohabitation interreligieuse et inter-ethnique préservée par une ingénierie culturelle et sociale, des valeurs partagées ; mais aussi par l’édification lente et patiente d’institutions sociales et politiques jouant leur rôle. C’est de l’une de ces institutions – pierre angulaire, la Constitution, dont vous êtes le gardien et le garant.

     

    1.    le président de la République,

     

    Vos prédécesseurs ont chacun à sa manière, en dépit des limites de leurs mandatures (et du forcing avorté de Wade), contribué à renforcer la démocratie sénégalaise en apportant leur pierre au difficile édifice. La vôtre, á ce moment de notre histoire politique, est de poser un acte qui contribuera à faire de notre nation de manière irréversible une démocratie majeure, qui a définitivement résolu la question de la transmission pacifique du pouvoir, et celle d’une alternance inscrite dans ses textes et surtout dans ses pratiques et ses traditions. Afin qu’enfin les élections deviennent des moments de débat sur le destin de la nation et plus ceux de nuages gros de risques, planant au-dessus de nos têtes.

     

    Lorsqu’il y aura des manifestations et des troubles contre un troisième mandat – et il est à prévoir qu’il y en ait si vous vous présentez – car il n’y a aucune raison pour que le peuple sénégalais accepte en 2024 ce qu’il avait refusé en 2012 (souvenez-vous que c’est ce refus du troisième mandat que souhaitait Wade qui vous a porté au pouvoir en 2012) ; et que des vies humaines seront perdues, car vous avez surarmé la police et la gendarmerie. Vous en porterez la responsabilité. Nous attendons de vous que vous annonciez qu’après avoir été élu deux fois à la tête du Sénégal ; que vous ne vous porterez pas candidat une troisième fois à l’élection présidentielle ; et que ce faisant, vous respectiez votre serment, que vous rendiez au Sénégalais.e.s l’honneur qu’ils vous ont fait en vous confiant leur destin durant deux mandats, et que vous consolidiez et préserviez notre démocratie.

                                                                            FELWINE SARR
    Top Banner
    Auteur

    Bof

    En Janvier, 2023 (17:42 PM)
    C'est un appel au secours ne me mettez au gnouf.  Le délinquant sexuel a peur d'être emprisonné. 
    {comment_ads}
    Auteur

    Sonko Se Carbonise

    En Janvier, 2023 (18:53 PM)
    Sonko est décidément un caméléon. Où est Sonko France dégage ? Opportunisme quand tu nous tiens.
    {comment_ads}
    Auteur

    En Mars, 2023 (10:57 AM)
    B­­o­­­n­­j­­o­­­u­r, j­e m'a­­­p­p­­e­­lle Alissia, j'ai 21 ans) Dé­­­bu­­t du mo­­­dèle S­­E­­X­­­E 18+) J'a­­­ime êt­re photo­grap­hiée n­­­u­e) Veuil­­lez noter me­s phot­­­os à l'adr­­­esse su­­­iva­nte --- W­W­W­.­X­­­2­1.­­F­U­N
    {comment_ads}
    Auteur

    En Mars, 2023 (12:53 PM)
    B­­o­n­j­­o­­u­r, j­­­e m'a­p­­p­e­­lle Alisa, j'ai 21 a­­ns) Dé­bu­t du mo­­dè­­le S­­­E­X­­­E 18+) J'a­ime êt­­­re pho­to­­­grap­­­hi­ée n­u­­­e) V­­e­­u­­­i­l­­­lez no­­ter me­­s phot­­os à l'adr­­­esse su­­­i­­va­nte - W­­W­W­­­.­­X­­­2­­­1.­­­F­U­­N id02604797
    Top Banner

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email