Dans ses motivations avant le vote de la loi de finances rectificative votée hier à l’Assemblée nationale, l’Etat a indiqué qu’il y a une crise économique mondiale, une instabilité dans le secteur pétrolier et à l’échelle mondiale. L’économiste Meïssa Babou estime qu’«il n’y a pas de contexte international difficile. Parce que le pétrole varie entre 60 et 65 dollars. Ça, ce n’est pas la mer à boire. Je n’ai pas vu de prévisions pessimistes. Je crois que sur ce plan-là, il n’y a pas de problème», rapporte Iradio.
La suppression du poste de Premier ministre, la réduction de la taille du gouvernement et la suppression d’agences et de consulats font aussi partie des motivations. Pour le Pr. Meïssa Babou, la suppression du poste de Premier ministre «ne justifie pas aussi cette réunion. Parce que les crédits qui étaient alloués à ce ministère peuvent être transférés dans d’autres ministères ou dans d’autres projets».
Par conséquent, Meïssa Babou prend le contre-pied du gouvernement et souligne que l’explication la plus simple, c’est la tension de trésorerie chronique. «Je crois que le plus facile à expliquer, c’est peut-être le contexte local. Une trésorerie publique dont le déficit est devenu chronique. On en parle depuis 2016, 2017, 2018. Je crois que les difficultés de prévision ne se réalisant pas, l’Etat a compris qu’il fallait peut-être surseoir à quelque chose et ramener le chiffre à moins 100 milliards ou bien moins 300 milliards. Par conséquent, être plus réaliste. Mais je crois qu’il n’y a pas d’autre explication».
10 Commentaires
Mame cheikh anta babou kou bakhla
Khax
En Juillet, 2019 (16:14 PM)Bbb
En Juillet, 2019 (17:23 PM)Participer à la Discussion