Présidentielle 2012 : Wade déclare candidat, Dansokho parle d’échec de sa succession par Karim, Niasse souligne qu’il a peur

Le Président Abdoulaye Wade est candidat pour 2012. Il a fait ce jeudi à Washington cette déclaration sur la voix de l’Amérique « je ne vois pas ce qui m’empêcherait d’être candidat. Il faut laisser au peuple sénégalais, la décision de choisir. Les gens se disent démocrates alors qu’ils ne le sont pas. Je suis candidat si Dieu me prête vie et une bonne santé. Inchalla je suis candidat ».
Le président Wade vient de confirmer les déclarations des jeunesses de son parti qui l’avaient choisi comme leur candidat pour la présidentielle de 2012. D’ailleurs, les jeunes de son parti l’avaient déjà investi.

Dans l’entretien qu’il accordé à Idrissa Fall de la voix de l’Amérique, le Chef de l’Etat explique pourquoi, il continue à faire confiance à son fils malgré la débâcle subie le 22 mars aux locales. Le Président défend son fils en vantant ses qualités de gestionnaire et de banquier émérite.

Sur la gestion de l’Anoci avec des dépenses qui s’élèvent à 432 milliards comme révélées dans le livre d’Abdoulatif Coulibaly « Contes et mécomptes de l’Anoci, Abdoulaye Wade déclaré « Ils sont de mauvaise foi, Karim Wade était le Président de l’Anoci pas le gestionnaires, les cabinets et gestionnaires au comptes ont dit que le travail était bien.

Karim wade est le seul qualifié hormis de Président à avoir des relations avec les pays arabes, il est le seul capable de lever des fonds dans ses pays. C’est vrai, c’est grâce à moi qu’il a pu avoir ses contacts »

Le Chef de l’Etat a abordé les questions sur les inondations, le MCA et les délestages avec notre confrère de la voix de l’Amérique.

Amath Dansokho sur la RFM interrogé depuis Paris déclare que cette candidature est un échec de la tentative de wade de sa dévolution monarchique du pouvoir. « Cette candidature de Me Wade est la preuve de son échec patent de sa tentative de dévolution monarchique du pouvoir ».

« Si Me Wade déclare sa candidature en dehors du pays cela signifie qu’il a peur de quelque chose ». souligne Moustapha Niasse toujours sur la RFM. Mais le leader de l’Afp est catégorique. « Les sénégalais attendent le chef de l’Etat, sur sa mal gouvernance, les méfaits de son régime, sur son bilan catastrophique ». dit-il