L’ancien Premier ministre démarre sa campagne après la célébration de la naissance du prophète, Mouhamad (Psl). C’est ce qu’a révélé un de ses lieutenants, le député libéral Omar Sarr. Pour le chargé de la candidature du maire de Thiès, « il faut agir vite. Après le Maouloud, le Msis et tous les mouvements de soutien à Idrissa Seck vont démarrer la campagne ». Sur les modalités de celle-ci, Omar Sarr se limite à dire que « tout est fin prêt. Nous allons sillonner tout le pays et les dates sont fixées pour toutes les étapes que nous devrons visiter ». L’ancien président du Conseil régional de Diourbel se dit confiant de la victoire de son mentor à la prochaine élection présidentielle de 2007. « Ce dont nous sommes sûrs, c’est que nous remporterons la présidentielle de 2007. Le Pds est assis sur un volcan, la face cachée de l’iceberg sera redoutable. Beaucoup d’élus locaux, de directeurs nationaux, de présidents de Conseils régionaux… sont encore au Pds. Ils applaudissent à tout rompre, mais derrière leur tête, ils sont favorables à Idrissa Seck ». Omar Sarr souligne que « déjà, le Msis compte 500 à 600 000 membres ». Le chargé de la candidature de l’édile de Thiès rappelle que lui-même avait remporté les législatives dans son fief avec un score de 81% ainsi que Pape Diouf à Bambey. « A cela s’ajoutent les militants de la fédération de Touba qui sont derrière moi ».
A propos des onze formations de l’opposition qui se seraient signalées pour soutenir l’ex-Pm, Omar Sarr s’est refusé à citer des noms. Toutefois, a-t-il répété : « je confirme que déjà, onze partis se sont signalés pour soutenir Idrissa Seck ». Le député libéral s’est voulu clair : « Nous avons renoncé à la création d’un parti. Le plus important pour nous, c’est la coalition autour d’Idrissa Seck, il faut que les gens perçoivent que c’est un homme de consensus dont la dimension dépasse les organisations syndicales » etc. L’ancien président du Conseil régional de Diourbel conclut : « Nous allons nous appuyer sur les forces du Pds, le Msis, les 11 partis qui viendront avec nous et la masse silencieuse, c’est-à-dire ces nombreux compatriotes qui ne militent dans aucun parti politique. Ces derniers feront la différence, puisqu’il ne faut pas se tromper. Tous les militants dans les partis politiques ne font pas le 1/4 des électeurs ».
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