L’information faisant état des éléments de la Division des investigations criminelles (Dic) à l’intérieur de la Cathédrale du souvenir africain à la recherche de Jean-Paul Dias a fini de jeter l’émoi au sein de l’opinion publique. Surtout quand cela intervient un Vendredi Saint. Et les fidèles n’ont pas manqué de manifester leur courroux face à ce qu’ils appellent «une profanation d’un lieu de culte».
Face à ce tollé, le directeur de la Sûreté nationale, Léopold Diouf, est monté au créneau, hier, pour apporter quelques précisions. Ainsi, au micro des confrères de la Rfm, il a précisé qu’il n’a jamais été question d’interpeller Jean-Paul Dias, «aussi bien à l’intérieur de l’Eglise qu’aux abords». Léopold Diouf corrobore ses propos en soutenant que «les éléments de la Dic se trouvaient dans une voiture banalisée aux abords de l’Eglise». Mieux, à la fin de la messe, ils ont laissé le Premier secrétaire du Bcg prendre son véhicule.
C’est seulement au niveau du carrefour Relais qu’il a été interpellé. Sur cette interpellation, à ce moment, le directeur de la Sûreté nationale déclare qu’il ne pouvait en être autrement, d’autant plus que «Jean-Paul Dias a manifesté son intention de ne pas répondre à la convocation de la Dic. Nous ne pouvons pas laisser passer cet acte de défiance».
Léopold Diouf soutient qu’il est impensable de donner des instructions visant à interpeller quelqu’un dans un lieu de culte.
Par conséquent, pour le directeur de la Sûreté nationale, il est dommage que Jean-Paul Dias, au lieu d’assumer ses dires en répondant à qui de droit, ait intoxiqué l’opinion en «instrumentalisant l’Eglise».
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