En relayant la proposition faite avant-hier au président du Sénat par le sénateur Daouda Faye , qui a jugé nécessaire la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire devant statuer sur l'affaire Etat du Sénégal/Sentel, des confrères ont encore une fois étalé leur amateurisme dans la rue. Et comme comparaison n'est pas raison, ce qui s'était passé à l'Assemblée nationale avec le projet d'audition de Karim Wade, président de l'ANOCI de l'époque ne fera pas rebelote au Sénat. Car Pape Diop veut mettre à nu les manquements commis par l'ancien régime socialiste dans cette affaire.
C'est à se demander est-ce qu'une presse à part existerait uniquement pour alimenter la tension dans notre pays. Le président du Sénat Pape Diop, a récemment approuvé la proposition faite par le sénateur Daouda Faye portant sur la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire dans le but d'élucider le différend qui oppose actuellement l'Etat du Sénégal et la multinationale des télécommunications Millicom International Cellular, qui se trouve être la maison mère de l'opérateur Sentel. Une idée que des confrères d'une autre presse ont, contre toute attente mise à profit pour mieux vendre leurs journaux.
Et l'on n'a pas encore fini de dégager les voies et moyens d'assainir le secteur, des journalistes incrédules s'offrent en victimes expiatoires de la réforme amorcée par la tutelle. Pourtant, l'élément comparatif, dégagé hier par ces mêmes confrères, n'est en rien similaire à cette affaire d'un passé récent, relativement à la commission des finances de l'Assemblée Nationale à laquelle l'ancien président de l'hémicycle Macky Sall, avait donné mandat pour auditionner le patron de l'Agence Nationale pour l'Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI) de l'époque, en l'occurrence Karim Wade. Il est à préciser à l'endroit des auteurs des ragots, qu'il ne s'agit nullement pour le Sénat de fouiller dans les affaires de Karim comme ils le font croire d'ailleurs dans leurs colonnes.
Encore de la vraie fausse information dictée certainement par une concurrence déloyale, à la limite malsaine entre groupes de presse dont la ligne satanique ouvre la porte au chantage, à la calomnie, cachant mal cette haine injustifiée contre le président Wade, sa famille, ainsi que certains de ses proches collaborateurs. S'il y a bien une information à recueillir à partir de la proposition du sénateur Daouda Faye et de l'approbation du président Pape Diop de la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire, c'est bien le bradage à cinquante (50) millions F Cfa de la licence de téléphonie à Sentel par l'ancien régime socialiste. Etant entendu que les autorités de l'alternance qui n'étaient pas encore là en 1998, voudraient bien savoir le prix standard des licences de téléphonie qui étaient en vigueur à l'époque en Afrique.
A l'instar des dossiers liés aux licences de pêche et ceux des passeports diplomatiques, le Sénat sous la conduite de son président mettra à nu les manquements du défunt régime socialiste dans cette nébuleuse qui n'est qu'un oasis dans un désert d'opacité d'une gestion dont la gabegie se révèle chaque jour.
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