Le Comité Central du parti de l’indépendance et du travail (Pit) avance les raisons de la présence de son Secrétaire général, Amath Dansokho, à l’Assemblée Nationale. Dans un communiqué daté du 16 juillet 2006, parvenu à notre rédaction, où il soutient que cette décision s’explique par le fait que le Pit veut ainsi « prendre en considération le caractère parfaitement illégitime de l’Assemblée Nationale après le 30 juin 2006 ». Il pense, à cet effet, que « l’Assemblée Nationale, tant qu’elle ne sera pas dissoute, continuera à voter des lois qui, promulguées, vont faire partie du dispositif juridique du pays ». C’est la raison pour laquelle, ajoute le communiqué, de concert avec ses partenaires de la coalition populaire pour l’Alternative (Cap), « le Pit s’engage à continuer au sein de l’hémicycle à se faire l’écho fidèle des préoccupations des couches populaires urbaines et rurales, et à dénoncer haut et fort la politique antidémocratique, antisociale et anti-populaire du régime libéral ».
Par conséquent, le comité central fait part de sa volonté « de lutter fermement pour la dissolution de l’Assemblée Nationale illégitime et pour la non-promulgation de toutes les lois contraires à l’intérêt national votées par elle ». Et d’ajouter : « le comité central donne en conséquence un mandat au secrétaire général du parti de s’investir pleinement dans la recherche des voies et moyens pouvant permettre à l’opposition parlementaire d’intervenir de tout son poids et de manière coordonnée dans cette lutte, aux plans national, africain et international, pour la restauration et le respect des fondements de l’Etat de droit et des principes démocratiques et républicains ».
Le comité central a également évoqué, lors de sa dernière réunion, les questions relatives à l’emploi, au coût de la vie, au monde rural, à la crise scolaire, aux sinistrés de Dakar, à la jeunesse, aux derniers scandales qui ont éclaboussé la magistrature, le processus électoral.
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Allons Y Molo
En Octobre, 2010 (18:36 PM)Participer à la Discussion