Résolution du Sep pour la présidentielle de 2007 Landing sommé de se présenter contre Wade

Le Secrétariat exécutif politique (Sep), de And Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (Aj/Pads), qui s'est retrouvé toute la journée d'hier à l'Endss, a demandé à son leader de déposer sa candidature à la présidentielle de 2007. Une réponse favorable de Landing Savané risque de tomber aujourd'hui ou au plus tard le 2 mai. Le ticket Wade/Landing ne sera pas pour 2007, ou plutôt, à l'occasion du premier tour de l'élection présidentielle. La raison est simple. Me Abdoulaye Wade ne sera pas soutenu par And Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme à la prochaine élection présidentielle. C'est la résolution finale qui a été adoptée par le Secrétariat exécutif politique (Sep) de Aj/Pads, qui s'est retrouvé hier à l'Ecole nationale de développement sanitaire et social (Endss) de Dakar.

En provenance de toutes les fédérations Aj du Sénégal, cette structure qui constitue l'organe de direction des «Follistes», veut que Landing Savané se présente sous sa propre bannière à la prochaine élection présidentielle. Reste maintenant à savoir si le proche collaborateur de Wade va suivre la résolution. Il a demandé à ses camarades de lui laisser jusqu'à aujourd'hui pour donner sa réponse. Après Amath Dansokho, Moustapha Niasse, le Pr Abdoulaye Bathily et dernièrement Idrissa Seck, Me Wade est en passe de perdre l'un des derniers leaders politiques considérés comme les principaux acteurs de l'alternance. Si pour les autres, la séparation s'est faite de manière brutale, entraînant par la même occasion une rupture totale, pour ce dernier, ce ne sera vraisemblablement pas le cas. Car même si Landing Savané suit les recommandations de la résolution du Sep, cela ne voudra pas dire que les ministres de Aj vont quitter le gouvernement. Mais ils vont faire comme Wade a tenté de l'expliquer à son retour de voyage dans le salon d'honneur de l'aéroport Léopold Sédar Senghor. Que des partis politiques peuvent accepter de travailler avec lui dans son gouvernement mais ne pas accepter d'aller avec lui aux élections, comme il le faisait du temps d'Abdou Diouf. Mais entre les théories et la pratique, il y a souvent une nette différence. Quoi qu'il en soit, le leader des «follistes» a jusqu'au 2 mai 2006, au plus tard, pour donner sa réponse définitive.