Par Nettali. Pour le retour de la paix en Casamance et la sécurité frontalière, le président bissau-guinéen Nino Vieira a reçu les sages et les rebelles de la région Sud du Sénégal. Une audience qui balise le chemin pour de nouvelles négociations. Une belle perspective ternie par l’absence de l’aile dirigée par Salif Sadio, nous dit Sud Fm.
Depuis la rencontre de Foundiougne, ville qui a abrité les négociations pour le retour de la paix en Casamance, beaucoup s’étaient inquiétés du mutisme qui a suivi ces négociations et de la situation de ni paix, ni guerre. C’est peut-être le début de l’éclaircie, avec la rencontre qui s’est tenue à Bissau le 14 août dernier. Les sages de la Casamance accompagnés d’une forte délégation, 15 rebelles au total, de la coalition des fronts armés pour les négociations, dirigé par Antoine Diamacoune et regroupant Kassolol avec tous ses cantonnements le long de la frontière sud, ont été reçus en audience à Bissau, la veille de l’Assomption, par le président bissau-guinéen Nino Vieira, en présence de son chef d’état-major général des armées, le général Tag Nawaï. Ont également assisté à cette audience l’ambassadeur du Sénégal en Guinée-Bissau, son excellence le général Abdoulaye Dieng et son attaché militaire, le colonel Samba Fall. La même source de préciser que l’audience, qui a duré plus d’une heure, a eu pour objet de consolider les acquis de la paix, mais également de veiller à la sécurité frontalière pour mieux prendre en charge certains paramètres. Aussi, les parties bissau-guinéenne et sénégalaise, les sages comme les rebelles ont-ils saisi l’occasion pour baliser la voie à de futures négociations pour la paix en Casamance. Mais si cette rencontre de Bissau ouvre de nouvelles perspectives aujourd’hui, la grande inconnue reste l’aile dirigée par Salif Sadio qui, selon certaines sources, n’a jusqu’à présent pas réagi, malgré les tentatives des sages de le rencontrer et de l’emmener autour de la table pour discuter.
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