L'ancien Premier ministre, Idrissa Seck, cherche à nouer des alliances en direction des prochaines législatives. Mais, il lui faudra au préalable chercher à arrondir les angles avec d'aucuns de ses partisans, désormais structurés dans le Collectif pour le respect de l'éthique et de la démocratie interne (Credi). Quatre "propositions" lui sont faites, pour éviter la débandade de "Rewmi" à l'élection de juin prochain.
Des militants du parti de l'ancien Premier ministre, "Rewmi", se rencontrent depuis jeudi dernier à Dakar pour faire respecter "l'éthique et la démocratie interne" dans la formation politique de Idrissa Seck. Ils ont d'ailleurs structuré leur "Collectif", le week-end dernier. Il est présidé par Insa Sangharé. Le député Mama Dabo serait de cette structure, dont le secrétaire exécutif est Moustapha Badji. Ainsi, ces membres du Collectif pour le respect de l'éthique et de la démocratie interne (Credi) ont élaboré quatre grandes propositions à l'attention de leur leader, "s'il veut éviter la débandade du parti aux prochaines législatives". M. Sangharé et alliés exigent d'abord, en direction des législatives de juin prochain, la mise sur pied d'une commission d'investiture. Ils scandent le nom de leur vice-présidente Awa Guèye Kébé, pour diriger cette commission. Ils attendent d'elle une confection de leur liste pour les législatives "dans les règles de l'art". Autrement, "l'homme qu'il faut à la place qu'il faut". Pour illustrer leur propos, ils ont brandi le cas de Insa Sangharé, "responsable parmi les cinq premiers de Rewmi, mais ravalé à la vingt-neuvième position" sur la dernière liste de la coalition "Jamm ji", qui était constituée par Rewmi, le Parti socialiste et la Ligue démocratique. En deuxième chef, ils réclament à leur président de parti l'organisation de pré-investiture au sein de "Rewmi". Celle-ci devrait, indiquent-ils, servir de base de discussions avec leurs potentiels partis alliés. Comme pour dire qu'ils se démarquent de Pape Diouf, secrétaire politique national de Rewmi, et d'Omar Sarr, porte-parole, ils martèlent qu'ils ne veulent pas que leurs deux camarades soient désignés comme plénipotentiaires dans des probables discussions avec d'autres partis. Enfin, M. Sangharé et ses camarades veulent que leur Crédi soit considéré par M. Seck comme un "mouvement affilié, partout présent à travers le Sénégal et là ou vivent des Sénégalais". Pour leurs principaux soucis, ils ont entrepris des démarches pour rencontrer le président de leur parti, Idrissa Seck, "au plus tard" cette présente semaine. Un remue-ménage de toutes les possibilités.
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