Jean Paul Diaz, secrétaire général du Bloc des centristes gaïndés(Bcg) fera face au procureur de la République après le retour de parquet d’hier. Et il y a une forte probabilité qu’il soit inculpé pour le délit d’offense au chef de l’Etat et placé aujourd’hui sous mandat de dépôt. À moins qu’il ne soit sauvé par les tractations au sommet et en faveur du dégel. Le secrétaire général du Bloc des centristes gaïndés(Bcg), Jean Paul Diaz, retournera ce matin à la cave du tribunal de Dakar pour être entendu par le procureur de la République. Il devrait être poursuivi du délit d’offense au chef de l’Etat, une infraction prévue et punie par la loi. L’homme politique avait été auditionné durant 10 tours d’horloge par les limiers enquêteurs de la division des investigations criminelles. La Dic dit avoir rassemblé des indices concordants pouvant motiver son déferrement. Venu hier à bord d’une voiture banalisée sur les coups de 18 heures, il a dit lui-même, à ses militants venus lui apporter leur soutien qu’il va «passer la nuit au commissariat central». Mais, précise-t-il, « je vais revenir demain. C’est ce qu’on m’a dit» . Gardant toujours sa sérénité, il a également demandé depuis le véhicule des gardes pénitentiaires à ses hommes de n’avoir aucune crainte sur son sort. « N’ayez pas peur », dit-il. La convocation de Jean Paul Diaz fait suite aux propos tenus lors de la convocation de Amath Dansokho par la Dic. Des déclarations qualifiées d’offense au chef de l’Etat. Le procureur de la République avait immédiatement saisi la Dic pour qu’il soit entendu.
Seulement, Diaz avait refusé de déférer à la convocation des policiers. Aujourd’hui, Jean Paul Diaz a un mandat de dépôt qui lui pend au nez. Il pourrait cependant être sauvé de la prison. Des tractations au sommet entre l’église et le pouvoir de Me Abdoulaye Wade et le soutien public du vicaire de la cathédrale de Dakar plaident en faveur d’une décision d’apaisement.
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