Le candidat de la Coalition Takku Defaraat Sénégal, Robert Sagna, classé cinquième à la présidentielle de février 2007, n’exclut pas de travailler avec le pouvoir en place. Joint au téléphone, le samedi dernier à Ziguinchor, l’édile de la capitale du Sud a manifesté son désir de rester au service de la nation dans un gouvernement d’union nationale ou dans le privé avec le cabinet qu’il gère depuis Dakar.
“ En politique, il ne faut jamais dire jamais ”. C’est par ces mots que le candidat de la coalition Takku Defaraat Sénégal ”, classé cinquième à la présidentielle du 25 février, a répondu à la question d’une éventuelle collaboration avec le président de la République, Me Abdoulaye Wade. Selon, Robert Sagna, il y a des choses parfois invraisemblables qui se produisent en politique. À ce sujet, il n’exclut pas d’effectuer un entrisme dans un gouvernement d’union nationale en cas de besoin. “ Cela dépend de ce que le pouvoir en place va proposer, car en ce moment, on ne connaît pas encore la position du président de la République ”, a indiqué l’édile de Ziguinchor, non sans réaffirmer son option de rester au service de la nation. Il a toutefois tenu à préciser qu’être au service de la nation ne signifie pas forcément être un ministre dans un gouvernement quelconque. Selon le maire de Ziguinchor, même dans le privé, on peut être à la disponibilité de l’État et de la nation d’une manière ou d’une autre. Il a ajouté qu’il attend la main tendue du président de la République sur des bases certainement claires pour aviser l’opinion sur une éventuelle entrée dans le gouvernement. “ Pour le moment je suis dans l’opposition et je combats la politique de Wade ”, a-t-il fait remarquer. Il a déclaré qu’il ne peut pas anticiper ni juger de ce que l’avenir dira.
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