La marche contre la dissolution du Conseil municipal que dirige Idrissa Seck, ancien Premier ministre, s’est tenue à Thiès, ville située à 70 km de Dakar et qui est aussi son fief électoral. A l’appel des militants de Rewmi de la commune de Thiès, quelques 500 à 700 personnes sur une population communale estimée à plus de 300 000 âmes, essentiellement des jeunes, sont sortis dans les rues pour se constituer bouclier autour de leur maire.
Partis de la Mairie pour se terminer à l’entrée de la ville, en passant la Promenade des thiessois, l’avenue de Caen, le lycée Malick Sy, les militants de rewmi avait des pancartes sur lesquelles on peut lire « Idrissa Seck, restera éternel dans nos cœurs », « Wade a son décret présidentiel, Idy a son décret populaire », « non à une délégation spéciale », « non à un dictature déguisée », entre autres slogans.
Sur la mobilisation des partisans du maire de Thiès, Yankhoba Diattara, responsable de jeunes de Rewmi soutient que « cette marche a été préparée en l’espace de quelques heures. Nous n’avons reçu l’autorisation qu’à 13 heures, donc c’était trop juste pour nous de faire une communication outrancière pour inviter toute la population thièssoise à répondre à l’invitation de marche ». Il se félicite pourtant de la « réaction spontanée des populations (qui) montrent qu’elles sont plus que jamais mobilisées derrière le frère Idrissa Seck ». Sur la dissolution de la municipalité, il soutient que c’est une décision « contre la volonté populaire » et invite par la même occasion le président Wade « à revoir sa position, à la reconsidérer car les populations veulent Idrissa Seck à la tête de cette municipalité pour ce qu’il a réalisé comme infrastructures et actes d’envergure fait référence dans ce pays ».
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