Dakar, 3 sept (APS) – Les unités du Groupement national des sapeurs-pompiers (GNSP) font état de 67 cas de noyade dont 61 décès, entre le 1er mai et le 25 août.
L’analyse des statistiques des services publics de secours révèle que la plupart des cas de noyade ont été enregistrés sur les plages, celles interdites aux baigneurs surtout, indique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué transmis vendredi à l’APS.
Le ministre de l’Intérieur regrette ainsi ‘’le non respect, par les populations, des mesures édictées par l’Etat et les collectivités locales’’ contre les noyades, ajoute le texte.
Pour ‘’prévenir ces cas ou les réduire de manière drastique’’, rappelle la même source, l’Etat et les collectivités locales avaient signé en 2004 un protocole d’accord portant sur la prévention des noyades dans les zones de baignade et de traversée par embarcation.
Le ministre de l’Intérieur Bécaye Diop invite les populations, les jeunes surtout, à ‘’respecter rigoureusement les consignes de sécurité arrêtées’’.
Il s’agit notamment du respect des limites des plages matérialisées par des balises, des consignes des maîtres-nageurs et des forces de sécurité, mais aussi de l’interdiction de la baignade au-delà de 19 heures.
Pour la région de Dakar, les plages interdites sont celles de Soumbédioune, des Almadies 1, des Mamelles, de l’Université Cheikh Anta Diop, de Mermoz, du Virage, de l’Institut Pasteur, du camp Lat Dior, des Parcelles assainies, des Hamo 3, 4, 5 et 6 de Guédiawaye.
Sont aussi interdites les plages de Malika, du Cap des Biches, du Port autonome de Dakar, de Hann, de la Sococim, de l’Ex-Bata de Rufisque, de Niague et de Bargny Minam.
La police et la gendarmerie ont reçu des instructions des autorités dans le sens d’effectuer régulièrement des patrouilles sur ces places, indique le texte.
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