ACCIDENT DE DU VOL RIO DE JANEIRO – PARIS : Des juges français ont séjourné à Dakar

On n’en a pas encore fini avec l’accident de l’avion Airbus A 330 qui a fait 228 morts le 1er juin 2009. L’avion devait assurer la liaison entre Rio de Janeiro (Brésil) et Paris (France). Hélas un drame est survenu sur ce vol qui devait entrer dans la zone de surveillance de Dakar, après son décollage. Depuis, ils ne manquent de voix en France pour réclamer que la lumière sur cette affaire soit faite et que les responsables, s’il y a négligence, paient. Pour faire la lumière sur le crash de cet avion d’Air France Airbus A 330, aucune piste n’est négligée par les autorités françaises, sous la pression des parents des victimes de cette catastrophe aérienne.
Les autorités françaises sous la pression des parents des victimes de la catastrophe aérienne de l’Airbus A 330, qui devait assurer le vol Rio de Janeiro – Paris, qui ont d’ailleurs déposé une plainte contre Air France et X sont déterminés à faire la lumière sur cette affaire. L’avion qui devait faire la liaison Rio de Janeiro – Paris devait entrer dans la zone de surveillance aérienne de Dakar après son décollage. Seulement, l’appareil a connu un crash causant 228 morts.
Jusqu’ici, les circonstances de cet accident ne sont toujours pas déterminées. Dans le cadre d’une commission rogatoire chargée de faire la lumière sur cette catastrophe aérienne, deux juges français avec des experts viennent de séjourner au Sénégal. Cette mission était chargée de déterminer la responsabilité des services techniques de l’aéroport Léopold Sédar Senghor sur cet accident. Elle a entendu plusieurs responsables, à l’aéroport de Dakar qui ont expliqué comment le système fonctionne. L’on a ainsi procédé à des recoupements par rapport à des informations livrées depuis le Brésil. Un pays qui a tenté d’imputer la responsabilité du retard du déclenchement de l’alerte à Dakar.
Seulement, selon nos informations, on ne peut parler de responsabilité du Sénégal dans cette affaire. D’autant plus que la catastrophe aérienne est survenue deux minutes avant l’entrée de l’avion dans la zone de surveillance de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor. Et cela, les membres de la commission rogatoire envoyés au Sénégal en sont convaincus.
D’ailleurs deux pilotes, Gérard Arnoux, commandant de bord sur A320 et président du Syndicat des pilotes d'Air France (Spaf) et Henri Marnet-Cornus, commandant de bord sur A330, à la retraite affirmaient à l’époque de cette catastrophe aérienne qu’un ‘’tel événement ne se résume pas à une cause unique. Mais il est une vérité incontestable que nous devons marteler sans relâche: sans la panne des sondes Pitot, il n'y aurait pas eu d'accident’’.
Dans cet accident, tout a démarré le 31 mai à 22 heures 30 Temps universel (Tu), lorsque l’avion décolle de Rio de Janeiro pour atterrir le lendemain à 9 heures à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle de Paris. Les contrôleurs aériens de Dakar sont informés que l’avion devait entrer dans leur zone de surveillance à 2H20. Les contrôleurs aériens de Dakar prendront même le soin de contacter leurs homologues cap-verdiens, histoire de s’assurer le temps exact de la pénétration de l’avion dans leur espace aérien. Seulement Dakar n’avait reçu depuis aucun contact de l'avion qui normalement devait déjà entrer dans son espace aérien.