«Tout s’est passé en un éclair de temps. Nous dormions, parce que gagnés par la fatigue. C’est en abordant le virage, que le vieux a ouvert la porte et s’est éjecté pendant que nous cherchions à redresser la voiture, le garde du corps et moi, chacun tirant de son côté le volant de la Hover. C’est après plusieurs tonneaux que nous avons réussi à sortir du véhicule». Les propos du chauffeur d’Abdou Latif Guèye informent sur l’accident du soldat de la paix et des droits de l’Homme. Mais, l’enquête se poursuit. Car, il reste des zones d’ombre sur l’attitude du chauffeur.
On dit que le temps a toujours raison sur tout. Et ce n’est pas faux. La preuve, après tout le bruit qui a été fait sur l’accident du député Abdou Latif Guèye, la vérité est en train d’éclater au grand jour. Et les premières fuites de l’enquête ont révélé qu’il y a eu défaillance physique. Après lecture du procès-verbal de l’enquête de la gendarmerie, on peut, pour l’instant, dire que «tout s’est passé en une fraction de seconde». Les passagers de la voiture dormaient, parce «gagnés par la fatigue». Et c’est en abordant le virage raté que tous les passagers se sont réveillés. Malheureusement, le député a ouvert la portière arrière droite de la voiture et s’est éjecté. Pendant ce temps, le chauffeur et le garde du corps se disputaient le contrôle du volant pour redresser la voiture. Ainsi, le garde du corps et le chauffeur tiraient chacun de son côté la direction de la Hover. C’est après plusieurs tonneaux que les passagers de la voiture ont pu en sortir. Vu la façon dont le député est sorti de la voiture, tout porte à croire qu’il n’avait pas mis sa ceinture de sécurité. Et quand les autres occupants de la voiture l’ont retrouvé, il était grièvement blessé et était à une cinquantaine de mètres du véhicule. Les constats faits par la gendarmerie ont montré que les thèses concordent car la portière par laquelle le défunt aurait passé est bien endommagée et reste impossible à fermer depuis lors. Contrairement à ce qui a été dit, il n’y a pas de nids de poules sur cet axe. Dernièrement, la route a été décapée et remise à neuf. N’empêche, cet axe continue d’être dangereux. Et c’est sur cette même voie que le commandant de la brigade de la gendarmerie de Kaffrine avait fait un accident. (Tous les autres détails sont sur les photos).
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