Acharnement contre Jean Lefevre Sénégal : Bara Tall accueilli et soutenu en héros par ses concitoyens de Thiès

XIBAR.NET (Dakar, 26 Décembre 2009) - Il y a des hommes qui sont à l’image des roseaux : ils ploient, mais ne se cassent pas. C’est le cas du patron de Jean Lefevre Sénégal, Bara Tall. En dépit de l’acharnement contre son entreprise de la part du président Wade et de son fils Karim, en particulier, il tient debout, au grand bonheur de ses compatriotes et de sa ville natale, : Thiès, qui l’a accueilli, cette année finissante en héros. La capitale du rail lui a réaffirmé, à l’occasion, son indéfectible soutien.

« Nul n’est prophète chez soi ». L’adage ne s’adresse pas aux âmes pures. Pour preuve, le patron de Jean Lefevre Sénégal, Bara Tall, a été accueilli tel un enfant prodigue dans son quartier natale de Thiès. En dépit de la décision du président Wade, sous la houlette de son fils Karim, de le condamner à payer 20 millions de francs pour tout jour qu’il tardera à refaire le tronçon Fatick/Kaolack, qui lui avait été confié au début du régime de l’alternance, il n’a pas rompu avec ses vielles habitudes : aller à la rencontre de ses concitoyens, la tête haute, à chaque fois que de besoin. Ainsi, il a été fêté par les Thiessois dans l’enceinte, sobre, de l’École Moundiaye Thiaw. C’est dans sa ville natale qu’il a fait son cycle primaire et poursuivi ses études secondaires. C’est également de l’École polytechnique de Thiès qu’il est sorti ingénieur. Il est la fierté de cette capitale du rail, pour avoir racheté et redynamisé l’entreprise française, Jls. Il employait 2000 personnes et disposait d’un capital de 10 milliards. Mais, les combines des Wade, parvenus au pouvoir, engendreront la réduction de son personnel et anéantiront ses ressources financières.

Aujourd’hui, le régime de Wade tient à l’écraser ; parce que le fils du président ne le pife pas. Car, Bara Tall n’entend pas céder à la volonté de Karim : surfacturé au double ses chantiers, pour lui donner la somme frauduleuse. Son refus a amener les Wade à le faire condamner à payer 20 millions pour chaque jour qu’il tardera à refaire le tronçon de la route allant de Fatick à Kaolack, qu’il avait gagné. Pourtant cette route a duré plus que les axes allant de Kaolack vers Kaffrine, Nioro et Karang. Pourtant,encore, le chef de la mission européenne l’a dédouané, en expliquant que c’est du fait des surcharges, qui sont la règle au Sénégal, que les routes se détériorent avant le terme indiqué. Ce que Bara Tall avait fait remarquer aux nouvelles autorités, avant d’engager les travaux. Mais il sera contraint d’agir à leur guise.

Bien avant il a été accusé de surfacturation dans les chantiers de Thiès. Ce qui lui voudra un séjour carcéral. Mais, la Haute cour de Justice a fini par prononcer un non-lieu total en sa faveur. Ainsi devant l’acharnement continu des Wade, ses compatriotes, qui avaient créé le collectif « Teggi Touma », pour le défendre lors de son arrestation arbitraire, ont décidé de poursuivre leur lutte en sa faveur. Ils font écho aux autres Sénégalais, à tous les militants des droits de l’homme et les nations attachées au développement, qui passe par l’entreprise privée nationale. C’est dire que le président Wade, qui estime que qui gagne Dakar, sa banlieue et Thiès, rafle le Sénégal, doit se faire des soucis pour son dessein de briguer un troisième mandat à la tête du Sénégal. Car, Thiès a pris fait et cause pour son courageux et honnête fils. La capitale du rail s’est mobilisée pour défendre Bara Tall contre le complot et l’injustice. Il s’y ajoute que M. Tall est très soutenu au Sénégal et ailleurs.