Agissant en sa qualité de directeur exécutif de l’Anoci, Abdoulaye Baldé est entré dans la danse, ce matin, car s’estimant, lui aussi, diffamé par un article du journaliste El Malick Seck. En effet, dans son édition n° 004 de 24 heures, El Malick Seck écrivait : « Sommet de l’Oci, le scandale du Musica risque d’éclater ». « Etant précité que pour les besoins de la présente procédure et de ses suites, le requérant élit domicile au cabinet du dernier avocat susnommé (François Sarr), soit au 38 avenue Léopold Sédar Senghor de Dakar », Me Malick Sèye Fall, huissier de justice dit avoir signifié et déclaré à M. El Malick Seck, pris en sa qualité de Directeur de publication dénommé « 24 heures » édité par le groupe 24’Com que de journaliste, auteur de l’article incriminé en ses bureaux Sicap Sacré-Cœur 3. Selon lui, M. Seck « ne saurait ignorer ni disconvenir que dans son édition n° 002 du mardi 24 juin 2008, le journal dénommé « 24 heures » a publié un article intitulé : « Sommet de l’Oci, le scandale du Musica risque d’éclater » en page 1, et « le scandale du Musica risque d’éclater ». Que ledit article est signé par le requis et fait état d’une prétendue surfacturation dans le cadre du contrat de location du bateau de croisière le Musica affrêté à l’occasion du Sommet de l’Oci. Que l’auteur de l’article écrit ceci : « Une affaire qui risque de faire du bruit, le contrat de location du Musica, le bateau de croisière utilisé durant le Sommet de l’Oci (Organisation de la conférence islamique) circule depuis plusieurs semaines dans la capitale sénégalaise. Des hommes d’affaires sénégalais et français dont Bolloré se sont procurés le contrat de location de ce bijou et en « ricanent dans les salons feutrés e Dakar ». Le contrat qui a été passé avec une grande société maritime ayant un siège à Dakar contiendrait un lourd parfum de surfacturation indique une source contactée par 24 heures ». Selon l’acte servi par le huissier de justice, il a, alors, été demandé à El Malick Seck, s’il confirme avoir écrit les propos incriminés. S’il dispose de quelque information que ce soit qui tendrait à prouver, de manière probante et donc irréfutable, les faits relatés. Et que dans l’affirmative, s’il est en mesure de communiquer, immédiatement, au porteur du présent acte qui agit à la demande du requérant les éléments étayant de telles allégations dont il a fait état. A ce rituel, El Malick Seck a couché, noir sur blanc, sur l’acte : « Qui se sent morveux se mouche ».
AD/FC
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