C'est parce qu'il a voulu coûte que coûte se présenter à l'examen du Baccalauréat que Ababacar Armand Diallo a agi dans l'illégalité. Ayant obtenu de mauvaises notes en classe de Première, il a tout simplement falsifié des bulletins de notes pour se présenter comme candidat libre. Il a été démasqué et déféré hier au parquet par la police des Parcelles assainies. Peut-être que la justice saura être clémente à l'égard d'Ababacar Armand Diallo. Car malgré sa jeunesse (il est né le 11 octobre 1985), il est de la race de ceux qu'on appelle dans le jargon judiciaire des «délinquants primaires». C'est la première fois qu'il est arrêté pour une infraction. Un délit qu'il a commis parce que de l'ambition, il en a à revendre. En effet, ayant obtenu de mauvaises notes en classe de Première, il a décidé de se présenter au Bac comme candidat libre. Son établissement ayant décidé auparavant, qu'il double la classe. Il confectionne un dossier dans lequel il verse son Brevet de fin d'études moyennes (Bfem), qui date de 2003. Mais l'Office du bac le rejette. Un agent de ce démembrement de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), lui conseille alors de déposer un autre dossier avec ses bulletins de notes de la classe de Première. Ababacar se retrouve avec un autre problème. Il a de mauvaises notes et n'a que cette solution préconisée par la réceptionniste de l'Office du Bac pour présenter sa candidature. Dos au mur et cherchant des solutions à son problème, il s'en ouvre à un de ses amis et homme de confiance. Ce dernier le met en rapport avec une connaissance qui se trouve être un faussaire notoire. C'est justement cet individu qui procure à Ababacar Armand Diallo des bulletins vierges avec l'en-tête du collège moderne Troisième millénaire avec la signature imitée et le cachet du directeur de l'établissement, Abdoulaye Diakhaté. Ababacar Armand Diallo remplit les bulletins de bonnes notes et dépose un autre dossier. Les responsables de l'Office du Bac se rendent compte immédiatement que les bulletins de notes sont faux. Ils alertent Abdoulaye Diakhaté qui vient aux nouvelles. Et constate à son tour le faux avant de porter plainte au niveau du commissariat des Parcelles assainies. Les hommes du commissaire Ibrahima Diop ouvrent une enquête et parviennent à trouver la demeure de l'élève. Une convocation lui est remise. Le 18 avril dernier, vers 17 heures, Ababacar Armand Diallo défère à la convocation des limiers. Interrogé, il reconnaît les faits et explique ce qui l'a motivé à agir ainsi. Il est immédiatement gardé à vue. Au terme de 48 heures, durée légale de la garde-à-vue, il a été mis à la disposition du procureur hier pour faux et usage de faux en documents administratifs.
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AYANT DOUBLÉ LA CLASSE DE PREMIÈRE Ababacar Armand Diallo falsifie des bulletins de notes pour se présenter au Bac
C'est parce qu'il a voulu coûte que coûte se présenter à l'examen du Baccalauréat que Ababacar Armand Diallo a agi dans l'illégalité. Ayant obtenu de mauvaises notes en classe de Première, il a tout simplement falsifié des bulletins de notes pour se présenter comme candidat libre. Il a été démasqué et déféré hier au parquet par la police des Parcelles assainies. Peut-être que la justice saura être clémente à l'égard d'Ababacar Armand Diallo. Car malgré sa jeunesse (il est né le 11 octobre 1985), il est de la race de ceux qu'on appelle dans le jargon judiciaire des «délinquants primaires». C'est la première fois qu'il est arrêté pour une infraction. Un délit qu'il a commis parce que de l'ambition, il en a à revendre. En effet, ayant obtenu de mauvaises notes en classe de Première, il a décidé de se présenter au Bac comme candidat libre. Son établissement ayant décidé auparavant, qu'il double la classe. Il confectionne un dossier dans lequel il verse son Brevet de fin d'études moyennes (Bfem), qui date de 2003. Mais l'Office du bac le rejette. Un agent de ce démembrement de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), lui conseille alors de déposer un autre dossier avec ses bulletins de notes de la classe de Première. Ababacar se retrouve avec un autre problème. Il a de mauvaises notes et n'a que cette solution préconisée par la réceptionniste de l'Office du Bac pour présenter sa candidature. Dos au mur et cherchant des solutions à son problème, il s'en ouvre à un de ses amis et homme de confiance. Ce dernier le met en rapport avec une connaissance qui se trouve être un faussaire notoire. C'est justement cet individu qui procure à Ababacar Armand Diallo des bulletins vierges avec l'en-tête du collège moderne Troisième millénaire avec la signature imitée et le cachet du directeur de l'établissement, Abdoulaye Diakhaté. Ababacar Armand Diallo remplit les bulletins de bonnes notes et dépose un autre dossier. Les responsables de l'Office du Bac se rendent compte immédiatement que les bulletins de notes sont faux. Ils alertent Abdoulaye Diakhaté qui vient aux nouvelles. Et constate à son tour le faux avant de porter plainte au niveau du commissariat des Parcelles assainies. Les hommes du commissaire Ibrahima Diop ouvrent une enquête et parviennent à trouver la demeure de l'élève. Une convocation lui est remise. Le 18 avril dernier, vers 17 heures, Ababacar Armand Diallo défère à la convocation des limiers. Interrogé, il reconnaît les faits et explique ce qui l'a motivé à agir ainsi. Il est immédiatement gardé à vue. Au terme de 48 heures, durée légale de la garde-à-vue, il a été mis à la disposition du procureur hier pour faux et usage de faux en documents administratifs.
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