Le président Wade a fini par relever le directeur général de la société de transport Dakar dem dikk, Christian Salvy, amené au Sénégal par Pierre Aïm et du reste très décrié, comme le ministre d l’Énergie, Samuel Sarr, que l’on dit être le fils adoptif du même Aïm. Il ferait œuvre de salubrité publique et engragera des points s’il confirme le départ de Salvy, qui fait de la résistance, et trouve une solution au cas Samuel Sarr.
Christian Salvy a piloté la société de transport Dakar dem dikk, que le président Wade lui avait confiée au tout début du régime de l’alternance. Il a été présenté au chef de l’État par Pierre Aïm, dont il était le comptable en France. Mais, il a fini par mettre la société au bord de la faillite ; malgré tous les moyens mis à sa disposition, dont des centaines de bus, tous neufs. Ce qui lui vaut d’avoir été limogé le mois dernier par le président Wade. Il fera de la résistance. Mais, le directeur des ressources humaines de cette entreprise, Moussa Diagne, a été confirmé au poste.
Cependant, Salvy critique le choix de celui-ci, qu’il dit avoir été fait par des syndicalistes. Il attend le retour de voyage du président dans l’espoir de rester à son poste. Me Abdoulaye Wade devra se montrer ferme à l’égard de Salvy, d’autant que le Sénégal ne manque pas de compétences. Le président Wade devrait y puiser pour faire renforcer son actuel ministre de l’Énergie, Samuel Sarr, qui peine à résoudre le problème de l’Énergie. C’est le membre du Gouvernement le plus contesté. Les délestages qui ont repris après le lauriers que lui avait tissés le président Wade à Touba, au début de ce mois, ont entraîné des marches et même des affrontements entre des populations frustrées et les forces de l’ordre.
Une situation qui ne peut que nuire les interêts politiques du président Wade. Le départ de Samuel est réclamé, à Dakar, comme à l’intérieur du pays. Le chef de l’État devra se résoudre à trouver une solution aux délestages, pour décrisper l’atmosphère de révolte, qui enveloppe tout le pays. Il y va de la stabilité du pays et de la santé de l’économie, voire des revenus des Sénégalais.
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