
Quatorze journalistes africains y ont pris part
La source ajoute que la rencontre, qui s'est tenue au Palais des Nations, siège de l'Organisation des Nations-unies (Onu) à Genève, a noté la participation de quatorze (14) journalistes venant d’Algérie, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de Madagascar, du Mali, du Maroc, du Niger, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Rwanda, du Sénégal, du Tchad et de la Tunisie. Et ces journalistes francophones ont eu accès à «l’expertise» de l'Organisation météorologique mondiale et d'agences de l’Onu, apportant «une forte valeur ajoutée» à leur traitement de la question climatique dans leurs pays respectifs.
Le Sénégal représenté par la journaliste Khady Camara
A signaler que c’est la journaliste de la 7tv, Khady Camara, qui a représenté le Sénégal à ces Journées des médias et du journalisme en Afrique (Jmja) 2019, sur invitation de l'association Africa 21. Selon elle, la rencontre a été «très enrichissante» pour eux en ce sens que ce sont les journalistes qui «doivent informer et alerter» sur les enjeux des changements climatiques surtout en Afrique.
«L'Afrique ne produit en réalité que 4% des gaz à effets de serre, les 96% sont produits par les pays occidentaux d'où la mise en place de certains fonds pour venir en aide aux pays africains : fonds vert climat ou fonds d'adaptation. Mais malheureusement, les engagements de Paris n'ont pas été respectés. Car, sur un objectif d’un milliard de dollars par an, depuis la Cop 21, on a pu recueillir que 100 millions de dollars. Et il faut reconnaître que l'accès à ces fonds est très difficile. D'où l'importance d'un plaidoyer par les médias africains pour informer l'opinion nationale et internationale», a soutenu la spécialiste des questions de changement climatique et environnemental.
A en croire Khady Camara, aujourd'hui l'Afrique est «en train de subir de plein fouet les effets des changements climatiques avec les inondations, l'érosion côtière. Comme, c’est le cas au Sénégal sur le littoral, à Saint-Louis dans la Langue de barbarie, entre autres.
Et face à ces phénomènes, elle estime que les médias ont un «grand rôle» à jouer.
Le communiqué renseigne qu’à l’issue de ces journées, Africa 21 a constitué un réseau de journalistes africains traitant des questions environnementales et climatiques avec le soutien de partenaires. Elle signale que Africa 21 est accréditée auprès de l’Assemblée de l’environnement des Nations Unies (UNEA) du Programme des Nations-unies pour l'environnement (PNUE) et a un statut consultatif auprès de l’ECOSOC ainsi que d'autres organisations inter-étatiques. Elle mène des activités de réflexion et de mise en œuvre de projets avec le secteur public, la société civile et les milieux académiques partenaires en Europe et à travers le continent africain.
6 Commentaires
Noone
En Octobre, 2019 (17:12 PM)Djiby
En Octobre, 2019 (19:01 PM)Bravo et bonne continuation
Fier De Toi Ma Copine Chérie M
En Novembre, 2019 (16:33 PM)Participer à la Discussion