L’équipe de télévision du Groupe Walfadjri s’est vue confisquer sa caméra par les préposés à la sécurité du Pds renforcés par des nervis. Les journalistes ont été malmenés et conduits manu militari au commissariat de police de Dieuppeul.
Comme dans l’affaire précédente de l’agression par des policiers des journalistes Boubacar Kambel Dieng et Karamoko Thioune, la caméra confisquée de l’équipe de Walfadjri a continué à tourner, enregistrant tout ce qui se passait, jusqu’à sa remise aux forces de l’ordre par des militants du Pds. Ce qui constitue une preuve flagrante des voies de fait opérées sur des journalistes dans l’exercice de leur métier.
Quelques instants plus tard, sur les mêmes lieux, Ibrahima Lissa Faye a lui aussi été brutalisé par le chargé de la sécurité du Pds accompagné de deux nervis. Ces derniers lui ont confisqué son appareil photo.
Devant de tels agissements, le Comité de défense et de protection des journalistes a manifesté sa solidarité à ces confrères, à nouveau brimés, ainsi qu’aux groupes de presse qui les emploient.
En réaction, le Comité a tenu une réunion d’urgence au siège du groupe de presse Futurs Médias pour apprécier la situation et prendre les mesures suivantes :
- Conférence de presse aujourd’hui vendredi 27 juin 2008 à 16 heures 30 à la rédaction de L’Observateur.
- Maintien de la marche de protestation, samedi à partir de 09 heures.
- Organisation d’une journée presse morte.
- Visite d’information aux représentations diplomatiques accréditées au Sénégal.
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