Dans la zone sylvo pastorale, la période de soudure était une hantise pour les éleveurs du fait du manque de nourriture pour les animaux. C’est en cette période de rareté d’aliment pour le bétail que le cheptel mourrait de faim au Sénégal. A Mbar Toubab, localité située dans la commune de Syer, (arrondissement de Keur Momar Sarr) et le village de Koyli Alpha (commune de Mboula, arrondissement de Yang-Yang, département de Linguère, région de Louga), les réalisations de La Grande Muraille verte ont commencé à renverser les tendances.
La mortalité animale qui était très prononcée a baissé drastiquement dans les régions centre du pays du fait des centaines d’hectares de réserves de fourrages provenant des sites mis en place et protégés par La Grande muraille verte à travers les agents des Eaux et forêts mais aussi des populations locales. A Mbar Toubab, dans le département de Louga, qui abrite un des ouvrages de la Grande muraille verte, il est relevé une rationalisation de la transhumance.
Dans cette zone où le pâturage est l’activité principale des populations, la transhumance avait impacté négativement sur l’école. Du fait de la mobilité des familles, les enfants étaient déplacés au gré des mouvements des parents. Ce site planté en 2010, sur une superficie de 200 hectares présentait au départ un couvert végétal très faible et un tapis herbacé qui, dès la fin de la saison sèche disparaissait à cause de surpâturage et des feux de brousse.
Totalement protégé par une clôture, le site renferme 51 142 plants et permet aux populations de récolter quotidiennement, au moins 700 sacs de fourrages, en période de soudure. El Hadj Goudiaby, un agent technique des Eaux et Forêts, en service sur le site, qui parlait des impacts dudit programme, a indiqué que de telles récoltes ont permis de sauver l’école dans une cinquantaine de villages dans ladite zone. Il expliquait cela, ce jeudi 16 juin 2016 devant une délégation d’acteurs en charge des questions environnementales de la sous-région et des partenaires techniques et financiers.
Laquelle a effectué une visite de terrain dans les régions de Louga et Linguère. Ces agents qui ont été parties prenantes de la 5e Session ordinaire du Conseil des ministres de l’Agence de la Grande muraille verte qui a baissé ses rideaux le 14 juin dernier, après une rencontre de 4 jours, ont salué l’impact de ce programme sur les populations.
Les représentants des ministres de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte venant du Tchad, Mauritanie, Nigeria, Burkina Faso ont tous magnifié les impacts de ce programme. La délégation était conduite par le Colonel Pape Waly Gueye, directeur général de la Grande muraille verte. Ce en l’absence du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdoulaye Bibi Baldé, retenu à Dakar.
13 Commentaires
Anonymeyoussou
En Juin, 2016 (10:52 AM)Anonymeyoussou
En Juin, 2016 (10:54 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (10:56 AM)l'homme:le plus grand ennemi de l'arbre
Wade Un Grand Africain
En Juin, 2016 (10:57 AM)Anonymepatali
En Juin, 2016 (11:06 AM)Weddi Guis Bokku Ci
En Juin, 2016 (11:12 AM)Watt
En Juin, 2016 (13:00 PM)Ces arbres sont fier d'ètre là à cet endroit.
Vrai
En Juin, 2016 (13:12 PM)N'goné Latyr
En Juin, 2016 (13:47 PM)Ce programme pharaonique doit impérativement arriver à son terme, car il a été initié par des africains et pour des africains. Comme le disait le président Wade "l'homme doit coloniser le désert" et rendre à César ce qui appartient à César. Cet endroit était jadis un havre de paix pour les populations et les animaux qui peuplaient cette région.
Bon courage à tous !
Merci,
Anonyme
En Juin, 2016 (15:11 PM)Basho
En Juin, 2016 (16:17 PM)Lougueuloo
En Juin, 2016 (17:33 PM)Likiloli
En Juin, 2016 (18:07 PM)Participer à la Discussion