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CONFESSION D’UNE PROSTITUEE « Je peux coucher avec trois hommes en une nuit pour gagner beaucoup d’argent »

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CONFESSION D’UNE PROSTITUEE « Je peux coucher avec trois hommes en une nuit pour gagner beaucoup d’argent »

Elles sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus jeunes, ces filles d’âge variant entre 18 et 35 ans à se prostituer clandestinement au grand dam de leurs parents. Si certains préfèrent sillonner et racoler dans les grandes artères et avenues de la ville, ou se ruent dans les boîtes de nuit à la recherche de clients, d’autres en revanche, quittent la capitale orientale pour se diriger vers les campements touristiques de chasse, à la recherche d'un hypothétique client pour vendre très cher leurs chairs. Ce phénomène devient de plus en plus inquiétant. La prostitution peut rapporter gros, mais aussi peut faire mal.

La prostitution clandestine prend de l’ampleur dans la capitale orientale. Beaucoup de jeunes filles se lancent dans le plus vieux métier du monde sans être en règle, à bas âge, et au grand dam de leurs parents qui ne peuvent que constater les dégâts. Certaines filles vivent dans des maisons prises en location en quittant leurs familles et se rendent souvent à la grande maison, la pochette remplie de sous pour réconforter la famille qui ignore l’activité qu’elles mènent. D’autres filles quittent leurs maris qui ne peuvent plus les entretenir. A la fin, elles finissent par verser dans cette activité illicite. Certaines filles soucieuses de ne pas être épinglées fréquentent les boîtes de nuit, sous prétexte d’aller en soirée ou, se promènent dans les grandes avenues de la ville en racolant. Les campements touristiques de chasse et les grands hôtels ne sont pas abandonnés par ces prostituées clandestines. Cette activité illicite permet à ces filles de gagner beaucoup d’argent car, elles peuvent en une nuit, ramasser 15.000 à 25.000 francs. Nul ne sait combien elles sont à mener cette activité dans la capitale orientale. Nombre de ces prostituées clandestines, ont un ou deux enfants et d’autres ont déjà fini de se marier, avant de jeter l’éponge pour se retrouver dans les rues. Parmi elles, certaines finissent aussi par convoler en justes noces avec des toubabs, le visa en poche, elles rejoignent leurs maris à l’étranger. Mais, il s’agit souvent de mariages qui tournent au vinaigre.

PAUVRETE ET DIVORCE : CAUSES DE LA PROSTITUTION CLANDESTINE

Tambacounda est aussi vaste que le monde (pratiquement le tiers du pays). La région recèle des potentialités naturelles énormes. Son sous-sol regorge de ressources minières inestimables (fer, marbre et or du département de Kédougou). Et pourtant, la pauvreté sévie encore et à un degré inquiétant. Bon nombre de ménages de la commune même de Tambacounda ne parviennent pas à assurer les trois repas quotidiens. L'insécurité alimentaire s'installe par endroits et crée des situations plus que désagréables. L’argent pousse beaucoup de femmes à se prostituer clandestinement.

ARGENT…

Une des raisons qui pousse beaucoup de filles à se prostituer clandestinement. Lorsqu’une femme est matérialiste et ne s’est mariée avec un homme que pour des raisons bassement matérielles, le divorce est vite arrivé, lorsque le mari n’arrive plus à entretenir le standing affiché au tout début de leur union «certes, un couple ne peut pas vivre que de pain et d’eau fraîche, mais l’argent ne doit pas non plus être l’unique préoccupation des femmes. La vie est parsemée d’embûches et d’obstacles et les plus riches peuvent devenir pauvres demain. Cela ne doit pas pourtant pousser les filles à divorcer car, elles jurent de vivre avec leur mari pour le meilleur et pour le pire ». Une fois le divorce consommé, la fille devient libre de tout engagement. Le luxe qu’elle vivait, s’envole et se perd. Dans le besoin, elle est obligée de vendre sa chair pour satisfaire ses besoins.

DIVORCE …

Le nombre de divorce augmente chaque année dans la capitale orientale. En effet, plus d’une cinquantaine de cas de divorces sont prononcés à Tambacounda chaque année. D’après les statistiques sur les couples qui se sont engagés, 30% finissent au fil du temps par réviser leurs promesses et divorcer. La menace d’un échec conjugal n’épargne personne.

LES GRANDES AVENUES, LES CAMPEMENTS TOURISTIQUES ET LES BOITES DE NUIT, LIEUX DE PREDILECTION DES FILLES,

Samedi dernier, de 20 heures à 23 heures, nous avons fait le guet devant les boîtes de nuit de Tambacounda où une source nous avait signalé que nuitamment, des jeunes filles venaient dans ces boîtes de nuit à la recherche de clients. Juste à hauteur d’une discothèque située hors de la ville, où nous étions, nous étions surpris par le nombre de jeunes filles qui nous interpellaient pour savoir si nous allions les aborder ou pas. Ces racoleuses qui semblent vous saluer, vous demande au contraire dans un parfait wolof «doma yobalé». Dés qu’un potentiel client est repéré à bord de son véhicule, on assiste à un mouvement de foule énorme. On dirait des abeilles autour de la ruche. Une véritable jungle de filles et de femmes divorcées qui se côtoient tout en attendant un hypothétique client qui devrait venir pour étancher son besoin libidinal moyennant quelques espèces sonnantes. Profitant souvent du calme et du passage de certains véhicules d’administration, privé ou particulier pour rencontrer un client qui puisse les aborder. Plus d’une dizaine de filles avaient pris d’assaut la route qui mène à cette boîte de nuit. D’ailleurs, nos sources nous signalent qu’elles s’y rendent tous les Vsd pour se taper un client, pour avoir de quoi se payer un dîner où s’habiller» explique un abonné de la boîte. Pourtant, la majeure parie de ces filles logent en ville. Seulement voilà, analphabètes dans leur écrasante majorité. Ces filles ne se soucient pas de leurs santés, ni de la préservation de leur corps. La seule chose qui les intéresse, c’est de gagner de l’argent. Dès lors que le client est prêt à payer pour satisfaire sa libido pour une phase de gymnastique horizontale à 5 000 FCFA, la passe. Ne leur parlez donc pas de préserver leur santé. Pour elles, gagner de l’argent en échangeant leur chair et survivre à ce présent qui les tenaille, est le seul combat qui vaille. A cette fin, elles sont prêtes à affronter n’importe quelle personne sur leur chemin pour quelques billets de banque.

…. La part belle aux minettes

Il y’a des choses à voir dans la capitale orientale, la nuit tombée surtout lorsqu’une soirée est organisée dans une boîte de nuit sur fond de musique trépidante comme c’est le cas tous les Vsd. On peut dire sans risque de se tromper que la capitale orientale n’a rien à envier aux plus grandes capitales Africaines (Cameroun, Nigeria, Cote d’ivoire…) et Européennes (Roumanie, Suède, Allemagne…) pour ce qui est de la prostitution clandestine et de la quantité de belles et jeunes filles qui s’y adonnent. Aujourd’hui, l’effet d’accroissement (snobisme) qui va forcément avec la présence de ces nymphes dans les boîtes de nuit de référence, à gagner le cœur des mélomanes présents. On a l’impression que certaines filles de Tambacounda se mènent une concurrence folle dans l’acquisition des mecs. On trouve dans cette boîte de nuit tous les samedis presque toutes sortes de filles à l’exception des «driankés et autres diongomas». On trouve par contre toutes les classes de jeunes filles allant de la minette aux élèves. Mais celle-ci, du point de vue prix de la passe ne fait guère le poids devant les gros cylindres qui empruntent les campements touristiques de chasse.

Les campements touristiques ; l’équation des filles-méres ou divorcées

Sans espoir de trouver mari, avec deux enfants à sa charge, L.D s’est résolue à s’engager dans la prostitution clandestine pour assurer sa propre autonomie au niveau de sa famille. Autonomie, oui, mais cela vous prive de compagnon» avec mes deux enfants, je ne sais pas où donner de la tête pour les nourrir, et les habiller et je n’ai plus l’espoir de rencontrer un homme pour le mariage», raconte-t-elle. Mais parfois, je suis vraiment dans le besoin. Et pour se faire de l’argent et gérer ma petite famille, je suis obligé d’aller racoler dans les campements touristiques à la recherche de toubab surtout pendant la période de chasse. Une nuit avec un toubab, je gagne entre 25.000 à 50.000 francs Cfa. Je suis obligée de faire tout ce qu’il me demande»

CERTAINS AGENTS COMPLICES

À l’endroit des personnes qui dénoncent cette pratique illicite, un réceptionniste dans un campement indique que ce sont «certains employés qui n’hésitent pas à appeler des filles sur leurs téléphones portables, afin qu’elles viennent lorsqu’il y a une forte présence de toubabs dans ce milieu». Pire indique-t-il, «ces employés seront rémunérés, une fois que la fille se présente et trouve un bon toubab». Il avoue que «ces filles n’ont jamais été inquiétées, et connaissent très bien ce milieu». Véritable caverne d’Ali Baba, certains campements touristiques cachent beaucoup de mystères. Notamment la grande nébuleuse de prostituées clandestines.

CONFESSION D’UNE PROSTITUEE «Je peux coucher avec trois hommes en une nuit pour gagner beaucoup d’argent».

Venant d’une jeune fille de teint claire belle comme un ange et âgée seulement de 24 ans, cette déclaration pourrait être choquante. Eh bien, cette prostituée dont nous préférons taire le nom, a le vice de se taper plus de trois mecs par nuit, pour gagner beaucoup d’argent et satisfaire sa famille. Ses lieux de prédilection sont, les campements touristiques de chasse et les hôtels pendant la saison touristique (novembre à avril).

«J’ai un vice dont je voudrais me défaire, quand je trouverai un mari. J’ai deux enfants, un garçon et une fillette qui sont à ma charge en même temps que ma famille (mère, frères et sœurs). Pour nourrir ma petite famille, je suis obligée d’aller me prostituer clandestinement soit dans les hôtels ou les campements. C’est grâce à une amie, que j’ai commencé à fréquenter les hôtels et les campements. Un jour, elle est venue me prendre pour que je l’accompagne dans un hôtel de la place, parce qu’il y avait deux missionnaires qui étaient présents dans cet hôtel. Une fois dans l’hôtel, nous avons partagé les deux garçons et vraiment, cela s’est très bien passé. J’ai gagné 15.000francs en une nuit (de 21 heures à 3 heures du matin). Depuis lors, j’ai trouvé cela rentable, et j’ai commencé à fréquenter les campements touristiques et autres boîtes de nuit. Mais, il y’a une grande différence avec les clients toubabs. Avec le toubab qui vient pour une semaine de chasse, je gagne plus de 2OO.OOO FCFA durant tout son séjour. Mais, n’oubliez pas que pour gagner sa vie quand on est à la disposition du toubab, tu es obligée de faire tout ce qu’il veut. J’ai fait des choses avec des toubabs que je n’imaginais même pas faire avec mon mari mais, c’est pour gagner beaucoup d’argent. Lors de la fête du nouvel an dernier, je me suis tapé en une nuit quatre mecs ce qui m’a permis de gagner assez d’argent, pour habiller mes deux enfants, et acheter des habits pour ma mère, mes frères et sœurs. Je vis avec ma mère, mon père est décédé, il y’a 11 ans, et je suis l’aînée de la famille. Nous sommes pauvres sans moi, nous vivons difficilement.



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