Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a visité hier les chantiers de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Il a promis la fin des travaux d’ici 4 mois.
L’Université Cheikh Anta Diop a reçu hier la visite d’un hôte de marque : le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. Accompagné d’une forte délégation dont le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Amadou Tidiane Bâ, le chef du gouvernement a constaté de visu l’état d’avancement des travaux dans l’institution universitaire. Au terme d’une visite qui l’a conduit, tour à tour, aux Facultés des Lettres, de Médecine et de Sciences juridiques, Souleymane Ndéné Ndiaye, visiblement très sensible aux préoccupations de la communauté universitaire, a promis la fin des travaux d’ici quatre mois.
« Je vais voir avec le ministre du Budget pour que les travaux puissent se terminer d’ici quatre mois », a laissé entendre le chef du gouvernement. A la Faculté de Droit, le Pm a été plus pragmatique. Après avoir constaté l’état défectueux des installations électriques, il n’a pas hésité à prendre son téléphone pour saisir la direction générale de la Senelec (Société nationale de l’électricité).
« A la Faculté de Droit, la situation est préoccupante. Les installations sont défectueuses. Venez vite régler le problème », a-t-il dit à la direction de la société d’électricité.
Et Souleymane Ndéné Ndiaye de se retourner vers le Doyen de la Faculté de Droit : « dès que je rentre, la Senelec va vous appeler ».
C’est que le Premier ministre n’a pas été dépaysé dans cette Faculté qu’il a quittée, étudiant, en 1989. Rien n’a presque changé. Les Amphis A et B construits en 1979 menacent même de s’effondrer. Et que dire des balcons de ces Amphis sinon qu’ils inquiètent du fait d’effectifs qui dépassent largement les prévisions. Tout cela pose, aux yeux du Premier ministre, un « réel problème de sécurité ».
« Ici, même l’existant est dégradé. Nous allons voir comment réhabiliter tout cela pour que les étudiants et les professeurs soient dans d’excellentes conditions de travail », a avancé Souleymane Ndéné Ndiaye qui a aussi longuement échangé avec le président de l’Amicale de la Faculté de Droit, Jean Benoit Diouf.
Etre plus pratique
Cette visite à l’Ucad n’a pas seulement été une occasion pour le chef du gouvernement d’enregistrer les problèmes pédagogiques et sociaux de la communauté universitaire. Elle lui a aussi permis de partager sa conception de l’administration qu’il veut moderne et efficace.
« Si vous écrivez, pas de réactions, appelez. Il faut qu’on mette un terme à cette administration classique », a souligné Souleymane Ndéné Ndiaye qui ajoute : « parfois, ceux qui reçoivent les courriers n’ont aucune appréciation de l’urgence ». C’est que le Pm ne comprend pas qu’un simple problème d’électrification entraîne un dysfonctionnement dans la bonne marche d’une institution comme l’université de Dakar.
« L’administration doit être beaucoup plus pratique », ajoute-t-il, réitérant sa disponibilité. « Je suis accessible. Nous ne devons pas hypothéquer l’avenir de nos fils, frères et sœurs pour des choses qu’on peut facilement régler », a insisté Souleymane Ndéné Ndiaye. « Restons en contact », a-t-il lancé à la communauté universitaire.
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