La psychologue pense en effet que le Comité restreint (mis en place depuis que les premiers cas d’élèves victimes de crise ont été enregistrés), "devrait être élargi aux guérisseurs, marabouts, prêtres, élèves, parents d’élèves etc". Car, ajoute-t-elle, cela va permettre d’avoir des stratégies plus efficaces.
Oumou Ly s’essaie aussi à une explication "rationnelle" du phénomène. Elle constate d’abord que "les lycéennes concernées sont en pleine adolescence avec des modifications sur un plan physiologique". La psychologue avance aussi un mécanisme de mimétisme et un phénomène de contagion pour s’expliquer partiellement la propagation des crises. "ça démarre par une personne et ça se répand. C’est quelque chose qui peut aller loin et ça circule dans l’inconscient", avance-t-elle.
Dans tous les cas, Oumou Ly pense qu’il est possible de travailler même avec le présupposé que le phénomène relève de l’irrationnel. "Travaillons avec cette irrationnalité et voyons comment trouver des solutions", déclare-t-elle.
Oumou Ly déclare aussi avoir reçu des informations faisant état de décès d’élèves. Utilisant le conditionnel, elle déclare : "il semble qu’il y a eu 16 morts dans des lycées". Et de s’expliquer : "c’est tout à fait possible. Avec l’effet panique, les personnes qui souffrent d’insuffisance cardiaque peuvent avoir des problèmes".
Mais de sources proches des services du ministère de la Santé, l’information livrée par Mme Ly n’a pas été confirmée.
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