Kaolack : La fin des délestages constatés sur le réseau électrique de la Senelec, n’est pas pour demain, a laissé entendre à Kaolack, le directeur général de la Senelec, Latsoukabé Fall.
Face aux délestages notamment à grande échelle, notés depuis le mois de juin à travers tout le pays et qui préoccupent tant les nombreux abonnés, le directeur général de la Senelec a reconnu l’impuissance de sa société. Pour Latsoukabé Fall, "ces ruptures sporadiques d’énergie électrique ont pour principales causes, la cherté des produits d’origine pétrolière qui sont les intrants de base de la Senelec" la quasi-totalité de la production de la Senelec étant tirée des machines thermiques qui consomment du produit pétrolier, du fuel et du diesel.
Et l’autre raison élucidée réside sur les difficultés d’approvisionnement et aussi des relations avec les fournisseurs d’énergie.
M. Fall a souligné cependant que malgré toutes ces difficultés, la Senelec essaie tant bien que mal à assurer la qualité et à faire appel à certaines productions indépendantes afin de pouvoir garantir le maximum. Il a évoqué par ailleurs le coût élevé du prix des factures d’électricité et pour lequel la Senelec compte apporter des solutions. Le directeur a indiqué que la diversification sera poursuivie notamment avec les barrages comme celui de Manantali qui fournit annuellement 33 % de l’énergie de la Senelec. "Nous avons reçu des instructions allant dans le sens de prendre contact avec d’autres sociétés. » a t-il souligné, ajoutant qu’une centrale au charbon dont le projet va se réaliser d’ici 2010, est en gestation.
Il a aussi évoqué la biomasse et les négociations pour l’achat de 30 mégawatt à Rosso Béthio de même que l’implantation de 15 mégawatt d’énergie éolienne dans la région de Saint-Louis, avec les partenaires.
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