DEPOT DE OUAKAM - Un bus heurte la gérante du restaurant : Dakar Dem Dikk va indemniser la famille de la victime

La société de transport Dakar dem dikk (3D) a encore fait parler d’elle, hier. Un des bus du dépôt de Ouakam a mortellement heurté la gérante du restaurant. Les autorités de la société des 3D s’en émeuvent et promettent de réparer le préjudice.

Le personnel de la société de transport Dakar dem dikk aura, à coup sûr, du mal à oublier le déjeuner quotidien que leur servait leur restauratrice. Un bus de ladite société qui effectuait une marche arrière a mortellement heurté Maguette Diop, hier, aux environs de 8 heures à sa sortie du dépôt de Ouakam. Un accident qui n’a pas manqué d’émouvoir les autorités de la société des 3D qui «regrettent» cet accident. En fait, la victime, «la cinquantaine acquise, officie dans cet endroit depuis trente ans», renseigne-t-on du côté de la direction. Selon le chef du service commercial, de marketing et de communication de la société dirigée par Christian Salvy, El Haj Amadou Sarr, la société procédera à une indemnisation de la famille de Madame Diop. Aussi, M. Sarr assure que le service des contentieux de la société se chargera de la réparation du préjudice causé à la victime. D’ailleurs, indique M. Sarr, une enveloppe financière a été remise à sa famille. Mais auparavant, souligne-t-il, «la société a décidé de prendre en charge les frais d’évacuation de la victime à Touba où elle sera inhumée». Ainsi, des bus seront alloués aux parents et amis qui vont accompagner le corps de Mme Diop. Bref, rassure M. Sarr, «des dispositions nécessaires pour réparer ce préjudice seront prises surtout que, informe-t-il, son fils est en stage en mécanique à la société».

Les services de Salvy battent en brèche la thèse selon laquelle cet accident relève d’un manque de compétence des chauffeurs recrutés par la société. En tout cas, précise M. Sarr, «cet accident ne relève nullement d’un manque de compétences des chauffeurs recrutés par les 3D. Tous les chauffeurs de la boîte ont reçu une formation adéquate». Et M. Sarr de justifier : «Sur quinze accidents, les quatorze donnent raison à la société. C’est la première fois, en six ans, (depuis la création de cette boîte) qu’un tel malheur nous arrive.» Quant au mis en cause, il se trouve présentement entre les mains de la gendarmerie pour un interrogatoire.