Après une longue pause pluviométrique, les pluies ont repris avec une rare intensité ce week-end. Conséquence : Dakar et plusieurs localités du pays sont sous les eaux.
‘Après la pluie, c’est le beau temps’, a-t-on l’habitude de dire. Mais présentement, ce n’est pas le sentiment de certaines populations dakaroises et de l’intérieur du pays pour qui les fortes pluies, enregistrées du jeudi 18 au samedi 20 août, ne sont que synonymes de tristesse et de désolation. A Dakar, il n’a fallu que 34 millimètres de pluie pour que les rues et les ruelles renouent avec les inondations. Ainsi, circuler dans Dakar relevait ce week-end du parcours du combattant.
Toutes les rues de la capitale étaient devenues de véritables lacs par endroits occasionnant des embouteillages monstres, si ce ne sont pas des pannes de véhicules que l’on remarque partout. Même l’autoroute à péage n’a pas été épargnée par les embouteillages à cause de la flotte. A quelques jets de pierres de là, la station d’épuration des eaux usées de Cambérène, à l’arrêt depuis deux jours, vomit son trop plein d’eaux usées non traitées dans les environs.
Au niveau de la banlieue, toujours en proie aux inondations depuis de longues années, c’est le cauchemar dans plusieurs quartiers de Pikine et Guédiawaye qui ne disposent pas d’un système d’évacuation des eaux usées. Certaines populations ont dû abandonner leurs domiciles devant le débordement des eaux de pluie pour trouver refuge chez des parents ou des amis.
Les localités de l’intérieur du pays n’ont pas également été épargnées par les fortes précipitations de ces quatre jours. A Touba, par exemple, où sont tombés prés de 70 millimètres, les eaux de pluie stagnantes ont envahi les principaux artères. L’arrêt des grands travaux de la ville sainte a été le facteur aggravant de ces inondations. Le scénario est identique à Thiès où les quartiers spontanés comme Nginthe, Abdoulaye Yakine et Sam Pathé pataugent sous 66 millimètres de pluie. Dans ces quartiers, plusieurs familles ont trouvé refuge dans les écoles. A Mbour, également les fortes précipitations ont des victimes, mais cette fois du côté des pêcheurs. D’après certaines sources, près d’une cinquantaine de pirogues stationnées sur le rivage ont été fracassées par la pluie et les vagues violentes.
Pourtant, la météo nationale annonce que les précipitations vont se poursuivre au moins jusqu’à mardi prochain. Tandis que du côté de la protection civile, on annonce que la situation est ‘maîtrisée’ et que le déclenchement du plan national d’Organisation des secours (Orsec) n’est pas à l’ordre du jour.
9 Commentaires
34 Mm Rek!!!!
En Août, 2011 (03:14 AM)Reply_author
En Juillet, 2022 (16:27 PM)l exemple de la casamance depuis 1982 est la il n ya rien de nouveau
Aide Bebe Doudou Svp???
En Août, 2011 (03:55 AM)Goree
En Août, 2011 (08:40 AM)ba féne amé ba légui ken djioyatoul
skipe ,facebook,ovoo,gmail,msn et tant d'autre
ils ont oubliés le plan B des populations
que tout le monde se troune à l'Internet
A VOS PC OU BLACKBERY, Iphone et mmE IPAD
ils ont détruient nos ressources financiéres et ils veulent qu'on paye les frais
GNO BAGNE
Gorgorlu5
En Août, 2011 (09:32 AM)Doudou555
En Août, 2011 (11:31 AM)Yarou
En Août, 2011 (14:23 PM)Adetu
En Août, 2011 (17:44 PM)Je rappelle que le plan ORSEC est articulé autour de plusieurs groupes d'intervention...On ne voit souvent que le "groupe secours et sauvetages" qui assure les sauvetages et les pompages, le "groupe soins médicaux et entr'aide" doit dès le départ entrer en action, il assure l'hébergement dans des tentes des sinistrés, assure leurs soins, les nourrit, les ravitaille en eau potable,etc..
Il est urgent que ces différents plans soit diffusés le plus largement possible via le net si possible.Cette diffusion permettrait de les connaître, de savoir les
rôles autorités locales, des autorités municipales etc...d'informer les populations.
Maty
En Août, 2011 (10:00 AM)Almaida
En Août, 2011 (15:33 PM)Participer à la Discussion