GASTRONOMIE- PROMOTION : Le café ‘’ Touba’’ à la conquête des consommateurs européens

Paris, 1-er mars (APS) Le GIE (Groupement d’intérêt économique) ‘’Soweto 209’’ rêve de faire entrer le café ‘’Touba’’ dans les goûts des Français et des Européens. Présente dans la capitale française depuis le début du Salon international de l’agriculture de Paris, la structure entend promouvoir, dans l’hexagone et le reste de l’Europe, ce produit aujourd’hui très prisé au Sénégal.

‘’Pionnier de la vente par chariot’’ du café Touba au Sénégal, le président du GIE, Babacar Bao, affirme que cette entreprise a ainsi aidé à ‘’propulser les ventes’’ sur le marché sénégalais. Rappelant que, pour des raisons liées à l’hygiène, ‘’les gens étaient réticents avec ce café au début’’, M. Bao souligne que ‘’Soweto 209’’ s’appuie sur ‘’un nouveau style’’ et sa ‘’façon de faire’’, pour changer cette image handicapante.

Selon lui, le fait que ce sont des ‘’boy town’’ (jeunes citadins) qui préparent désormais cette boisson, a eu un effet positif, avec une augmentation des ventes de ce produit au Sénégal.

‘’Deux ans’’ après cette opération de marketing, ‘’le café Touba se porte bien’’, a-t-il fait remarquer, soulignant que ‘’Soweto 2009’’ va désormais ‘’essayer de mener’’ son ‘’combat’’ du côté des pays du Nord.

‘’On sait que ce sont des pays qui ont une culture du café. Nous savons aussi qu’il y a une importante communauté sénégalaise qui est répartie en France, en Espagne, en Italie’’, a-t-il justifié.

Il a précisé que le ‘’défi’’ de Soweto 209, c’est ‘’essayer de placer un peu partout le café Touba, dans les boutiques, les bars, les restaurants et dans certaines grandes surfaces’’.

Rappelant que ‘’le café est un produit antique’’, il a indiqué que le GIE a fait preuve d’imagination, à l’occasion du Salon de l’agriculture de Paris, pour changer ‘’changer l’emballage’’.

Pour Babacar Bao, le café Touba a une chance de pénétrer le marché français. Mais pour cela, l’offensive doit être basée sur la communication et l’intégration des grands réseaux de distribution.

‘’C’est un travail, une communication à la base, la distribution au maximum, essayer de voir là où on peut avoir des tuyaux. C’est ça aussi : il faut élargir le marché et non pas le limiter au niveau d’une association sénégalaise basée à Paris ou en Espagne mais essayer d’intégrer les grands réseaux de distribution (…)’’.