L’attente a été très longue pour les électeurs de l’Ecole II. Prévues pour 8 heures, les opérations n’ont démarré qu’après 12 h. Un retard déploré par tous et que d’aucuns expliquent par le choix porté sur des enseignants pour assumer les postes de président de bureau et d’assesseurs. Ces derniers, en grève, ont été remplacés par des mécaniciens et des apprentis chauffeurs, selon des membres de l’opposition présents sur les lieux. C’est le chaos qui s’installe. «(…) Ils veulent nous décourager en nous poussant à rentrer. Ce serait trop facile. De toutes les façons, nous sommes prêts à rester là jusqu’à une heure du matin pour faire nos choix», lance une femme d’une quarantaine d’années.
C’est la même détermination qui est remarquée un peu partout, surtout chez les jeunes, comme si les populations voulaient, à travers ce scrutin, en finir avec leurs représentants locaux et avec le pouvoir en général.
Vers 11h, Khalifa Babacar Sall, tête de liste de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal, arrive en compagnie de l’écologiste Ali Aidar.
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