GREVE DANS LE MOYEN SECONDAIRE - Les enseignants remettent ça

Les professeurs de l’enseignement moyen et du secondaire qui réclament l’alignement de leurs indemnités de logement à celles des autres types d’agents de l’Etat de mêmes grades et de niveaux d’études ne sont toujours pas au bout de leur peine. Ils déclenchent dès ce mercredi matin un nouveau mot de grève de 72 heures. Il s’agit de leur troisième plan d’action dans l’intervalle d’un mois visant à faire pression sur le gouvernement afin qu’il ouvre des négociations sérieuses autour de leur plate-forme revendicative en souffrance depuis le mois de décembre dernier, date à laquelle leur préavis de grève été déposé au Ministère de la Fonction publique, du Travail et des organisations professionnelles.

Mbaye Fall Lèye, le secrétaire général du syndicat des enseignants du secondaire, estime que c’est bien ce dernier département ministériel qui est à l’origine du blocage actuel de la situation. D’où selon lui, ils sont obligés d’interpeller le chef de l’Etat en personne et le chef du gouvernement sur la question. Ils vont saisir toutes ces deux autorités par correspondance pour les informer de l’état du dossier et demander à les rencontrer pour des discussions, avant qu’il ne soit trop tard. Déjà, dans la plupart des établissements relevant du moyen et du secondaire, leurs militants qui obéissent au mot d’ordre de leur intersyndicale retiennent les notes du second semestre et d’évaluation. Et les épreuves de certains examens de fin d’année devront démarrer la semaine prochaine, si le calendrier des examens ne subit pas de modification. C’est le cas notamment des épreuves physiques au Bfem qui sont prévues dans la première décade du mois de juin. C’est le cas également des épreuves du Brevet de l’enseignement technique ainsi que les épreuves anticipées de philosophie, dont les dates de démarrage se situent respectivement entre les 12 et 19 juin prochains.
Dans leur démarche pour la recherche d’une solution au conflit, les syndicats du moyen et du secondaire, comptent demander la médiation du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales, (Craes).
En dépit de cette volonté de trouver une issue à ce bras de fer, les syndicats n’en demeurent pas moins déterminés à boycotter les examens si le gouvernement persiste dans son silence, avertit Mbaye Lèye Fall