Les autorités municipales n’ont pas chômé cette semaine. Elles sont interpellées un peu partout par les populations qui se plaignent des conséquences destructrices des eaux de ruissellement consécutives à l’absence d’un système fiable d’évacuation des eaux de pluie. S’il est vrai que le maire a donné des instructions fermes pour le curage des caniveaux, il est clair que les populations riveraines du fleuve n’ont pas encore vu le bout du tunnel.
Yaya Seydi et Marième Seydi qui voient les eaux de ruissellement converger toutes chez eux, n’ont que leurs yeux pour pleurer leur triste sort. Leur maison est inondée, le jardin exploité par un groupement d’intérêt économique (Gie) de femmes est lacéré par la furie des eaux, la tombe de leur père menacé, la cour espace d’épanouissement social est devenue un dépotoir de tous les déchets conduits par les eaux. Ils craignent ainsi des problèmes de santé surtout avec ces eaux de ruissellement qui ont transformé la maison en bassins de rétention, favorables au développement des larves.
Le 1er adjoint au maire, Abdoulaye Coly, au constat de la situation, a promis de réagir en faveur de ces sinistrés de début d’hivernage. Seulement il indique que le camion devant ramasser les ordures dégagées des caniveaux est en panne. Une autre pluie remettrait tout à l’intérieur et ce serait ainsi un éternel recommencement.
1 Commentaires
Deug
En Juin, 2015 (15:41 PM)Participer à la Discussion