Un court-circuit provoqué par les coupures d’électricité a provoqué hier un incendie d’une rare violence au Camp du Groupement mobile d’intervention Seckou Mballo, situé à Liberté VI, non loin du Camp pénal. Une violence qui se mesure par la forte mobilisation des sapeurs pompiers. Pas moins de trois camions-citernes des soldats du feu se sont relayés pour venir à bout de l’incendie qui s’est déclenché aux environs de 20 h 30, ravageant ainsi le magasin d’armement, mais aussi tous les biens des éléments qui logeaient dans la chambre d’où est partie l’action qui a déclenché le feu. Faisant qu’’hormis cette tenue de sport que je porte, je n’ai plus d’habit’, se désole un des policiers qui a accepté de nous parler sous le couvert de l’anonymat. Le soldat est tellement désespéré qu’il nous signifiera : ‘Ma pension que j’ai reçue hier est partie avec, tout comme mes tenues.’ Une situation dans laquelle se trouvent d’ailleurs ses autres camarades de camp.
Pourtant, l’on aurait pu, à en croire les policiers rencontrés, ne pas en arriver là. Puisque ‘depuis deux semaines, les risques se faisaient sentir et à chaque fois que nous attirions l’attention de nos supérieurs, ils se contentaient de nous dire qu’ils allaient le régler’. Une promesse qui ne sera pas tenue, car ‘ils négligent les éléments!’, se désole un policier qui ajoute que ‘cela leur servira de leçons’. D’autant que, selon lui, ‘la situation aurait pu être plus catastrophique si les autres éléments n’étaient pas en jalonnement avec leurs armes’.
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