A la suite du ministre de la Justice, Sidiki Kaba, la secrétaire générale du Syndicat des professeurs du Sénégal (Sypros), Marième Sakho Dansokho, exige qu’une enquête sans complaisance soit ouverte par rapport aux incidents survenus vendredi dernier à Djirédji, dans le département de Sédhiou, et au cours desquels 4 élèves ont été blessés par balle.
Cela, dans le but de situer clairement les responsabilités des uns et des autres et de prendre des sanctions au besoin.La syndicaliste trouve inacceptable que les Forces de l’ordre puissent ainsi réprimer des élèves qui ne réclamaient que de meilleures conditions de travail. «Le mois dernier, le Sypros a fait le tour des régions de Kolda, Kédougou, Matam et Sédhiou.
Sur place, on se rend compte que les revendications de ces élèves, qui demandent plus de professeurs, de l’eau et de l’électricité entre autres, sont fondées. Dans certains établissements, les gens travaillent dans des conditions qui ne permettent pas d’avoir une éducation de qualité», a-t-elle informé. Mme Dansokho a fait cette déclaration lors de son séjour hier à Fatick, en marge de la cérémonie marquant la journée de solidarité avec les travailleuses et travailleurs du secteur de l’économie informelle.
En tant que coordonnatrice du projet initié par la Cnts, la Csa, l’Udts et l’Uts pour la syndicalisation des travailleuses et travailleurs de l’économie informelle, la syndicaliste considère que cette journée de solidarité vise une sensibilisation de masse à l’endroit des acteurs du secteur informel, mais surtout des autorités, pour la promotion des droits de ces travailleurs qui représentent 80% de la population et qui contribuent à environ 60% du produit intérieur brut de notre pays.
6 Commentaires
Police
En Décembre, 2013 (15:29 PM)From Zion
En Décembre, 2013 (15:45 PM)Djirédji
En Décembre, 2013 (16:11 PM)Daanuleer
En Décembre, 2013 (19:24 PM)Foudre
En Décembre, 2013 (19:56 PM)Vous Etes Syndicaliste
En Décembre, 2013 (20:50 PM)Comment pouvez-vous affirmer de manière péremptoire sans aucune retenue et sans avoir tous les éléments d'appréciation que vous trouvez inacceptable que les Forces de l’ordre puissent ainsi réprimer des élèves qui ne réclamaient que de meilleures conditions de travail. Savez-vous si la vie du principal ou des agents de sécurité était en danger?
Vous savez trés bien que la violence a été des proportions importantes dans tous les secteurs et même le milieu scolaire n'est pas épargné.
Je suis sûr Madame si une vingtaine de personnes seulement se dirigeait vers vous certainement vous auriez un autre langage; à plus forte raison qu'une foule.
Quand on est à un certain niveau de responsabilité, on doit être mesuré. Rien ne vous empêchait d'appeler vos collegues pour avoir la bonne information
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