Les saletés qui ne cessent d’encombrer la ville de Kaolack ne laissent pas indifférents les militaires. Durant le week-end dernier, les « Diambar » ont troqué fusils et munitions contre pelles et brouettes pour débarrasser Kaolack de sa saleté.
C’est le nouveau maire de Kaolack, Madieyna Diouf qui a eu l’initiative de l’opération de nettoiement, mais c’est l’armée qui a été l’attraction des « 72 heures de Kaolack ».
Les militaires ont, avec l’engagement qu’on leur connaît, participé activement à rendre à la ville de Kaolack un peu « regardable ». Munis de pelles, brouettes, râteaux et fourches, ils ont ôté des tas d’immondices de d’ordures ménagères qui avaient fini de donner à Kaolack la réputation de ville salle. Durant 72 heures, ils ont abandonné leurs fusils et munitions. Seules leurs tenues renseignaient sur leur appartenance.
Une manière de montrer aux populations que l’armée et une partie intégrante de la nation dont le concept « d’armée-nation ». Une trentaine de camions, des pelles mécaniques et plusieurs autres d’engins sont ainsi venus renforcer la « force de frappe » que constituent les militaires.
Les autorités de la ville ont salué la forte mobilisation bénévole des populations, des services techniques déconcentrés de la localité et des partenaires. Mais surtout l’implication des forces armées dans le ramassage des ordures.
Le maire Madieyna Diouf a fait savoir que la municipalité va disposer de bacs à ordures et une douzaine de tricycles dans les sites déjà assainis pour que les populations ne jettent plus n’importe comment leurs ordures ménagères.
Il a aussi annoncé l’ouverture d’une décharge d’ordures provisoire près de Mbadakhou.
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